Parce qu’Amel Bent a dit un jour: « Ne retiens pas tes larmes, pleurer ça fait du bien ».
Dans le tourbillon incessant de la vie moderne, il arrive un moment où l’on ressent le besoin impérieux de pleurer. Et cette catharsis est loin d’être insignifiante. Les bienfaits des larmes ont été maintes fois documentés par diverses études, prouvant qu’elles aident à gérer les émotions difficiles et à surmonter le stress. En effet, pleurer déclenche la libération d’ocytocine et d’endorphines, des substances chimiques qui procurent un sentiment de bien-être et de réconfort.
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Lorsque le besoin de pleurer se fait sentir, quoi de mieux que de tamiser les lumières et de se plonger dans un film émouvant? Que vous soyez d’humeur pour une histoire classique de chagrin d’amour ou un récit poignant qui touche votre cœur (mais généralement tout aussi dévastateur), nous avons la sélection parfaite pour vous. Voici les films préférés des rédactrices de ELLE pour une bonne séance de larme.
Raison et sentiments (1995)
Parmi les adaptations cinématographiques de Jane Austen, Raison et sentiments (1995) figure sans conteste parmi les trois meilleures de tous les temps. Ce chef-d’œuvre intemporel continue de toucher les cœurs, et c’est sûr, vous ne parviendrez pas à contenir vos larmes lorsqu’Emma Thompson éclate en sanglots après que (SPOILER) Hugh Grant lui ait déclaré son amour.
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Mais ce film ne se résume pas seulement à des moments de pure émotion. Il offre également un régal visuel avec un Alan Rickman captivant, des costumes somptueux dignes de la collection Brock, et une Kate Winslet incroyablement jeune et ravissante.
One day (2024)
La fin de cette série est une surprise à couper le souffle, incroyablement triste, ravivant des émotions profondes. Intelligemment scénarisé à partir du roman de 2009 de David Nicholls, cette adaptation bénéficie également du charme visuel de Leo Woodall. Mais c’est définitivement l’alchimie entre les deux protagonistes qui rend One Day (2024) parfaitement doux-amer et inoubliable.
Il était temps (2013)
Ce film est un véritable chef-d’œuvre pour ceux qui aiment pleurer devant un écran. Il offre tout ce que l’on attend d’une comédie romantique, enrichie de liens familiaux, de confrontations avec le deuil, le vieillissement et l’amour. Doux-amer et magnifiquement interprété, ce film est la recette parfaite pour une séance cathartique, mêlant larmes de joie et de tristesse.
N’oublie jamais (2004)
De ce baiser emblématique sous la pluie, couronné meilleur baiser aux MTV Movie Awards (Rachel McAdams et Ryan Gosling l’ont même rejoué sur scène), à la scène dans la barque, jusqu’à Noah, interprété par Ryan Gosling, rénovant une maison pour son unique véritable amour, et (alerte spoiler) à la fin déchirante, N’oublie Jamais (2004) est une histoire d’amour qui exige une boîte de mouchoirs à portée de main. Ce classique, illustrant l’amour durable entre Noah et Allie, est profondément touchant. Ayant personnellement vu mes grands-parents lutter contre la maladie d’Alzheimer – avec l’un restant inébranlable dans sa dévotion alors que l’autre s’éloigne – cette histoire résonne particulièrement en moi. Si cela ne tire pas sur vos cordes sensibles et ne vous fait pas verser une larme, je ne sais pas ce qui le fera.
Sur la route de Madison (1995)
La fin de Sur la route de Madison (1995) (en particulier la scène dans la voiture sous la pluie) fait toujours pleurer. La romance entre Meryl Streep et Clint Eastwood est filmée de manière si magnifique que c’est l’un des rares films que l’on peut considérer meilleurs que le livre.
Les filles du Docteur March (2019)
Vous aurez de la peine à résister aux larmes avec Les filles du Docteur March (2019) de Greta Gerwig. Le discours de Jo, le mariage de Laurie avec Amy, la mort de Beth (désolé si c’est un spoiler) – c’est la recette parfaite pour quelques larmes cathartiques.
Aftersun (2022)
Ce film mérite d’être visionné au moins deux fois. Il est raconté du point de vue d’une femme dans la trentaine se remémorant les vacances d’été passées avec son père (interprété par Paul Mescal) lorsqu’elle était enfant. Maintenant que cette dernière a l’âge que son père avait à l’époque, elle peut voir au-delà de l’image de père amusant et décalé pour le comprendre en tant qu’adulte complexe – et incroyablement triste. Cette réalisation est profondément bouleversante et vous conduira très probablement à écouter « Under Pressure » (1981) de Queen pendant plusieurs semaines.
Autrice: Kirsty Thatcher
Cet article a été traduit en français et adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.com.au. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.
