À bord du Bougainville, le raffinement prend le large. D’Oman à Dubaï, une aventure idyllique entre escales fascinantes et équipage aux petits soins.
Poser le pied sur Le Bougainville, c’est entrer dans une parenthèse enchantée. Ce yacht de la compagnie Ponant n’est pas un simple navire, c’est un cocon flottant où le luxe se vit avec douceur, où chaque détail est pensé pour que l’évasion soit totale.
Pendant plusieurs jours, nous avons sillonné les eaux scintillantes du Golfe arabique, d’Oman à Dubaï, en passant par Abou Dhabi, Bahreïn et Doha.
Le voyage commence à bord. Dès l’embarquement, le personnel, à la fois discret et aux petits soins, nous accueille comme des amis de longue date. Les sourires sont sincères, les attentions délicates. Une coupe de champagne à la main, on découvre le Bougainville, un bijou aux lignes élégantes, un décor raffiné aux matières nobles et une ambiance feutrée qui invite à la détente. Mention spéciale à la piscine à débordement et au Blue Eye, ce salon sous-marin où l’on observe la mer autrement, bercé par des sons aquatiques.
Equipage aux petits soins
Et puis, il y a lui: le commandant, Gilles Thomas. Un homme charismatique au regard malicieux, qui manie l’humour aussi bien que la barre de son navire. Chaque soir, il ponctue les briefings d’anecdotes savoureuses, entre récits de mers lointaines et petits clins d’œil sur nos escales à venir. À Oman, il nous souffle de ne pas évaluer les fjords de Musandam, ces «fjords d’Arabie» où les dauphins jouent avec l’étrave du bateau. À Bahreïn, il partage son amour pour le souk de Manama et ses perles légendaires.
D’escale en escale, l’émerveillement ne faiblit pas. Abou Dhabi dévoile la somptueuse mosquée Sheikh Zayed, Doha impressionne par sa skyline futuriste et son musée d’Art islamique. À Dubaï, ultime escale, la ville-laboratoire des superlatifs nous hypnotise. Mais c’est bien à bord que l’on savoure le plus le voyage, sur le pont, un cocktail à la main, en admirant le soleil sous la mer.
Le Bougainville ne se contente pas de nous faire voyager. Il nous transporte, il nous chouchoute, il nous fait rêver. Et au moment de débarquer, une seule envie nous habite: repartir.
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