Ce cousin dynamique du tennis cartonne en Suisse comme ailleurs. Ludique, accessible et convivial, le padel a déjà séduit des stars comme Eva Longoria ou Stan Wawrinka… et pourrait bien devenir votre nouvelle obsession. Testé à Genève (et approuvé).

Ce n’est ni du tennis, ni du squash, mais un peu des deux à la fois. Né au Mexique dans les années 60, le padel se joue toujours en double, sur un court deux fois plus petit que celui du tennis, entouré de parois vitrées. La balle peut rebondir sur les murs, les services se font à la cuillère, et les raquettes, pleines et trouées, sont très maniables. Résultat : des échanges plus faciles à prendre en main… et parfois spectaculaires. Depuis quelques années, le padel s’impose comme le sport de raquette le plus tendance, en Suisse comme dans le reste de l’Europe.
Pourquoi tout le monde s’y met ?
Parce que c’est simple à comprendre, amusant dès la première partie, et très social. Pas besoin de bagage technique : on rit, on court, on s’encourage. Le fait de jouer à quatre oblige à créer un mini- esprit d’équipe. Et sur le terrain, les erreurs sont aussi fréquentes que les éclats de rire. « Le padel a ce côté immédiat : même les débutants s’amusent tout de suite », explique Kilian Jordan, numéro un suisse de la discipline et coach au David Lloyd Country Club Geneva « Il suffit de quelques échanges pour se prendre au jeu, et les progrès sont rapides, ce qui est très gratifiant ».

Testé : une session à Genève… et une autre en France voisine
Un mercredi matin, par curiosité (et par envie de bouger autrement), direction le David Lloyd Country Club Geneva, à Bellevue. Trois courts indoor flambant neufs, ambiance détendue, vestiaires ultra confortables. Accueil souriant, raquettes prêtes, baskets aux pieds, c’est parti. Dès les premières minutes, on comprend l’engouement : on tape dans la balle, on s’encourage, on bouge beaucoup, sans jamais se sentir dépassé. Deux jours plus tard, direction Veigy, à quelques minutes de la frontière, où l’autre club David Lloyd propose quatre terrains extérieurs. Parfait pour jouer sous le ciel printanier, avec les Alpes en toile de fond. L’ambiance est tout aussi conviviale, mais les sensations sont différentes : la lumière naturelle, le vent léger, les oiseaux en fond sonore — un petit air de vacances sportives.

Un sport complet, mais doux pour le corps
Côté effort, ne vous fiez pas à l’aspect ludique du padel : c’est un vrai sport complet. Les jambes, les bras, le dos, les abdominaux sont tous mobilisés, tout en douceur. « La balle revient très vite sur le joueur, ce qui oblige à rester en mouvement et à être réactif », précise Kilian Jordan. « Et pourtant, grâce à la taille du terrain et au format en double, l’effort est modulable. » Et comme on peut ajuster l’intensité de son jeu selon son niveau ou sa forme du jour, le padel convient aussi bien aux sportifs aguerris qu’aux débutants motivés.
Verdict ?
On comprend l’enthousiasme. Le padel, c’est à la fois une activité physique complète, une pause sociale, un vrai jeu… et un bon prétexte pour rigoler. Et avec des infrastructures de qualité à Genève, il serait dommage de ne pas tenter l’expérience. Vous venez ? On cherche un quatrième.