Magda Butrym : une collection féminine que votre été n’est pas prêt d’oublier

Dimanche, pour son premier show à la Fashion Week de Paris, la créatrice polonaise a réinventé le « ladylike » d’une précision poétique.

Magda Butrym a tout compris de la jeune griffe qui marque les esprits. Une pièce phare en fil rouge, des couleurs et matières signatures, un dressing phare déconstruit sous nos yeux. Ce dimanche 5 octobre, le public se voit ainsi happé par ce doux exercice de création, où chaque détail raconte l’histoire de la créatrice éponyme. Pour son premier défilé de mode au sein de la Fashion Week de Paris, sa collection respire la précision poétique.

Féminité instinctive et faussement désinvolte

Elle a, à plusieurs reprises, convaincu Beyoncé, qui n’hésite jamais à faire appel aux talents de la finaliste du prix LVMH lorsqu’elle recherche un look romantico-sexy. C’est désormais l’industrie de la mode que Magda Butrym séduit, en offrant un pan intime de ses inspirations. Après avoir plongé dans ses souvenirs d’enfance lors de sa première présentation parisienne en 2024, la créatrice polonaise dévoile son défilé The Studio. Cette collection Printemps-été 2026, transforme l’atelier de Magda Butrym, à Varsovie, en hommage vivant. Un hommage aussi à l’artiste polonaise Paulina Olowska et à son exposition Windows of the Wind, dernièrement présenté à Genève. Ce qui donne en tout premier lieu naissance à des chapeaux oversized, drapés, en jaune moutarde, en blanc écru ou en noir encre. Ils s’ouvrent autour des visages comme des roses majestueuses. Les mannequins voguent la tête dans les nuages, mais concentrées. C’est le ton de la collection.

L’instinct et la clarté. La légèreté d’une aura et la solidité de la création. Voilà l’ambiance. Mini-jupes et tops raccourcis se mêlent alors dans la même volonté à des camisoles lingerie et blousons de motard. Les autres vestes se dotées d’épaules larges et tailles cintrées se portent, de leur côté, avec désinvolture. Mais une désinvolture calculée. Ils font le pont entre douceur intime et puissance frugale. De quoi brouiller avec joie la frontière entre tailoring et eveningwear.

Chaque volume, chaque texture, chaque association de matières distille la féminité fragile mais affirmée, sensuelle mais résolue. Le « Ladylike » tout en audace.

La définition de la force tranquille

Depuis sa fondation en 2015, Magda Butrym n’a eu de cesse de toujours mieux séduire la presse avec son minimalisme empli de séduction. Dix ans plus tard, son talent est désormais évident. Chaque pièce surprend par sa subtilité, sa modernité.

Cette marque fait partie de celles qui définissent la force tranquille. Et quand les lumières s’éteignent, il reste cette impression persistante d’avoir été témoin d’une poésie du vêtement qui parle autant au corps qu’à l’esprit. On en veut encore, on se réjouit – avant même la fin du défilé – déjà de l’année prochaine.

Tags : Luxe · défilé · fashion week · femmes · pologne
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