« One weird thing rule », l’astuce des architectes qui sauve notre déco

Envie d’une décoration pleine de caractère et qui surprend sans se prendre la tête ? Pour cela on a trouvé la « One weird thing rule« , qui devrait nous aider à rendre plus attirant notre intérieur. Découverte.
La décoration est une affaire de goût. Avec l’avènement des réseaux sociaux et la multiplication des (micros) tendances, nos envies sont en constante ébullition. Elles nous inspirent, nous font de l’œil. Problème : à tous se tourner vers ces inspirations communes, on prend le risque d’avoir un intérieur standardisé. Ce qui ne veut pas pour autant dire banal.
Peu importe le style d’ambiance qui nous convient, l’essentiel est de se démarquer. Nul besoin d’en faire trop. Un détail, trois fois rien, peut faire la différence. Dans la même optique que « The unexpected red theory », qui consiste à positionner une touche de rouge chez soi pour attirer le regard, il existe d’autres astuces aussi simples et efficaces. L’une d’elles se nomme : « One weird thing rule ». On vous explique.
Qu’est-ce que la « One weird thing rule » ?
Théorisée par un grand nombre de décorateurs d’intérieur, la « One weird thing rule », que l’on peut traduire par la « règle de la chose étrange », ou la « règle de l’objet insolite », consiste à avoir un intérieur qui suscite la curiosité. Ici, on ne mise pas sur un total look étrange, on cherche simplement à surprendre en glissant dans notre mise en scène un objet inattendu. Il doit attirer les regards et captiver les visiteurs. Il vient casser l’esthétique globale tout en conservant son ADN. On vient bousculer les codes, avec élégance. Parfois, on n’hésite pas à flirter avec le kitsch pour pousser le curseur de l’étonnement à son comble. L’essentiel est de provoquer une réaction positive. Rires et sourires bienvenus. Contraste et dualité sont à l’honneur. Imperfection et humour acceptés.

Comment appliquer la « One weird thing rule » ?
Dans les faits, comment procéder ? Les spécialistes conseillent de ne pas trop mentaliser l’action. On se fait confiance sans trop réfléchir. Pour commencer, on peut y aller en douceur. Dans un intérieur zen et épuré, intégrer un vase ou céramique colorée et aux motifs joyeux est un bon début. Oser un plaid en laine de caractère sur le canapé ou un dessus-de-lit à l’imprimé puissant, sont aussi de bonnes alternatives pour réenchanter une pièce sans en faire trop. Miroirs, bougeoirs, luminaires et autres bibelots se prêtent aisément à cet exercice. Si pour certains cela est déjà beaucoup, pour d’autres ce n’est pas suffisant. Ces derniers pourront alors opter pour un papier peint plein de caractère et que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir.

Une technique qui s’applique aussi dans la cuisine ou la salle de bains. Crédences et carrelages sont de parfaits terrains de jeu pour expérimenter et se lâcher. Il existe également des versions adhésives à positionner sur l’existant. Une manière amusante de changer régulièrement sa mise en scène à moindre coût et de tester des choses plus ou moins extravagantes. Attirer le regard passe aussi par les éléments architecturaux existants ou que l’on peut ajouter. On s’amuse à mettre en valeur son plafond, peindre ses moulures ou installer des niches décoratives. Une règle valable aussi pour notre mobilier. Canapé, baignoire, tables affichent des lignes ou se parent de teintes qui font qu’ils se détachent instantanément dans notre scénographie au cordeau.

Les textiles sont également une aide précieuse pour qui veut tenter la « One weird thing rule ». Mettre par exemple un imprimé léopard, à rayures ou savane sur une assise ancienne en bois ou chromée, créera un décalage intéressant. Ce qui est le but recherché. On garde toujours en tête qu’il faut doser tous les éléments. Un ou deux à la fois dans une pièce. Pas plus. On fait des choix. C’est tout cela qui rend notre intérieur unique, tout en suivant les tendances actuelles.
Autrice : Barbara Neyman
Cet article a été adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.fr. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.