Une première: des employés de Gucci se mettent en grève

29 novembre 2023 · ELLE Rédaction
Passants marchant devant un magasin Gucci, à Rome, en Italie, le 20 avril 2023.
©Reuters/Remo Casilli

Lundi, de nombreux salariés de la Maison de luxe italienne ont manifesté par crainte de perdre leur emploi. Une première dans l’histoire de Gucci. Le groupe auquel appartient cette dernière se défend.

Lundi 27 novembre, une quarantaine d’employés du pôle créatif de Gucci, à Rome, se sont mis en grève. Selon plusieurs sources dont Fashion Network, ces derniers protestent contre le projet de délocalisation du bureau de style à Milan, qui impliquerait selon eux une perte d’emplois et de conditions de travail favorables. Parmi les slogans étaient notamment affichés « Gucci taille mais ne coud pas » ou encore:

Chez Gucci, le licenciement est à la mode

Slogan d’une des pancartes des grévistes

Mouvement de grève historique

La situation suscite des inquiétudes pour l’avenir de la marque de luxe italienne. Gucci avait communiqué en octobre son intention de regrouper son bureau de style à Milan, où se trouve déjà son siège social. Cette décision concernerait 153 salariés sur 219, qui devraient accepter de déménager ou de quitter l’entreprise. Les syndicats CGIL et UIL dénoncent un manque de dialogue et de respect de la part du groupe Kering, propriétaire de Gucci.

Le bureau de style est le cœur de Gucci, où travaillent les designers et couturiers, c’est ici que naissent toutes les collections. C’est le premier mouvement de grève de son histoire

Chiara Giannotti, représentante syndicale de Gucci | AFP

De son côté, Gucci se défend de toute volonté de réduire les effectifs et assure avoir informé les syndicats dès le début du mois d’octobre. Le groupe Kering auquel la griffe appartient affirme que le transfert « sera mis en œuvre dans le respect total des réglementations en vigueur » et que la compagnie a prévu « une série de mesures, tant économiques que d’accompagnement, particulièrement plus favorables que celles prévues par la convention collective nationale ».

Tags : italie · grève · Luxe
Passants marchant devant un magasin Gucci, à Rome, en Italie, le 20 avril 2023.
©Reuters/Remo Casilli

Lundi, de nombreux salariés de la Maison de luxe italienne ont manifesté par crainte de perdre leur emploi. Une première dans l’histoire de Gucci. Le groupe auquel appartient cette dernière se défend.

Lundi 27 novembre, une quarantaine d’employés du pôle créatif de Gucci, à Rome, se sont mis en grève. Selon plusieurs sources dont Fashion Network, ces derniers protestent contre le projet de délocalisation du bureau de style à Milan, qui impliquerait selon eux une perte d’emplois et de conditions de travail favorables. Parmi les slogans étaient notamment affichés « Gucci taille mais ne coud pas » ou encore:

Chez Gucci, le licenciement est à la mode

Slogan d’une des pancartes des grévistes

Mouvement de grève historique

La situation suscite des inquiétudes pour l’avenir de la marque de luxe italienne. Gucci avait communiqué en octobre son intention de regrouper son bureau de style à Milan, où se trouve déjà son siège social. Cette décision concernerait 153 salariés sur 219, qui devraient accepter de déménager ou de quitter l’entreprise. Les syndicats CGIL et UIL dénoncent un manque de dialogue et de respect de la part du groupe Kering, propriétaire de Gucci.

Le bureau de style est le cœur de Gucci, où travaillent les designers et couturiers, c’est ici que naissent toutes les collections. C’est le premier mouvement de grève de son histoire

Chiara Giannotti, représentante syndicale de Gucci | AFP

De son côté, Gucci se défend de toute volonté de réduire les effectifs et assure avoir informé les syndicats dès le début du mois d’octobre. Le groupe Kering auquel la griffe appartient affirme que le transfert « sera mis en œuvre dans le respect total des réglementations en vigueur » et que la compagnie a prévu « une série de mesures, tant économiques que d’accompagnement, particulièrement plus favorables que celles prévues par la convention collective nationale ».

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