MARIE-CHRISTINE GAILLOUD-MATTHIEU

12 décembre 2019 · Modifié · Nathalie Brignoli

La doctoresse est spécialisée en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique. Rencontre avec une femme de tempérament.

Elle se destinait au départ plutôt aux sciences politiques, ou à la diplomatie. Fille d’un médecin, elle découvre par hasard la chirurgie durant ses études de médecine à Lausanne, lors d’un stage. Marie-Christine Gailloud-Matthieu se décide alors très vite, fascinée par ce domaine. Elle se forme en chirurgie plastique et occupe un poste de cheffe de clinique pendant cinq ans. Son quotidien ? La chirurgie mammaire, la reconstruction après cancer du sein, la chirurgie esthétique. Mais elle a aussi créé une fondation pour aider les femmes atteintes d’un cancer du sein et fait de la chirurgie humanitaire au Bangladesh.

ELLE SUISSE. Marie-Christine Gailloud-Matthieu, quelle femme
êtes-vous ?

Marie-Christine Gailloud-Matthieu. Je suis avant tout engagée dans différentes causes humanitaires, auprès des migrants et des femmes atteintes d’un cancer du sein. D’autre part, l’art contemporain occupe une vraie place dans ma vie.

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières …

M-C. G-M. J’ai une grande curiosité, et je pense être très honnête. Je suis également très attentive aux autres.

ELLE SUISSE. Votre défaut principal ?

M-C. G-M. Peut-être l’hyperactivité, j’ai un trop-plein d’énergie que je dois canaliser.

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire ?

M-C. G-M. La naissance de mon fils Elias, qui a maintenant 14 ans. J’essaie de m’organiser au mieux pour passer du temps avec lui, et nous
partons souvent en voyage. J’ai été également marquée par la perte de quatre amies proches, décédées d’un cancer du sein durant ces 10 dernières années.

ELLE SUISSE. Vos passions en dehors votre métier de chirurgienne ?

M-C. G-M. Je pratique la chirurgie humanitaire au Bangladesh, dans le cadre de « Reconstructing Women International », une association de femmes chirurgiennes plastique. Sinon, je suis passionnée par l’art contemporain et le message qu’il transmet ; je suis aussi collectionneuse, j’ai des pièces fortes, qui dégagent du sens. Pour moi, cela représente un véritable équilibre avec mon métier de chirurgienne.
Je soutiens les artistes en organisant des expositions dans mon cabinet (près de 45 à ce jour). Et avant tout, j’ai organisé trois expositions d’art autour du thème du cancer du sein, dans le cadre de la Fondation Francine Delacrétaz, (une de mes amies, décédée en 2016). La prochaine exposition « Des seins à dessein » aura lieu en 2020.

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés ?

M-C. G-M. J’aime le Café des Artisans (rue Centrale 16, Lausanne);
sa patronne, Amaya, est une femme extraordinaire, engagée. Beaucoup d’artistes fréquentent ce lieu, on y déguste une cuisine du terroir, aux accents méditerranéens. Je vais aussi au Pré-Fleuri (av. d’Ouchy 22, Lausanne) un petit resto géorgien, une superbe découverte pour moi ! Sinon, j’ai mes habitudes au Myo, (esplanade de Montbenon, allée Ernest-Ansermet 1, Lausanne) un japonais que j’adore, où je me rends avec mon fils, avec lequel j’ai déjà fait deux voyages au Japon.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous ?

M-C. G-M. J’adore les pièces décalées de Vivienne Westwood, que je trouve lors de mes voyages (Londres, Paris). Depuis 15 ans, je porte les vêtements de mes amis Harald Chyoung que j’achète à la boutique de designers Onze, (rue des Deux-Marchés 11, Lausanne). J’aime aussi les vêtements de la styliste Agnès Boudry, disponibles chez Collection 66 (rue des Deux-Marchés 13), sinon je fréquente également la boutique Camille (rue Caroline 5, Lausanne).

ELLE SUISSE. Vos bonnes adresses beauté ?

M-C. G-M. J’adore les soins de pédicure dispensés par mon esthéticienne Krista (@disconnect spa sur Instagram). Je suis aussi une inconditionnelle du coiffeur ! Pour la coupe, le brushing et les extensions, je me fais coiffer par Anca, qui exerce chez NoMad style (rue de la Madeleine 10, Lausanne). Et de façon occasionnelle, je fais mon brushing avec Eve, Le Salon (av. de Rumine 6, Lausanne).

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez ?

M-C. G-M. Ma mère, Christine, une femme forte, rebelle et digne. Elle m’a transmis sa vision libre et indépendante. J’ai également hérité d’elle mon goût pour les arts et les belles choses. J’ai une admiration sans bornes pour les femmes artistes qui, souvent, ne sont pas reconnues à la mesure de leur engagement, elles sont mes héroïnes. n

La doctoresse est spécialisée en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique. Rencontre avec une femme de tempérament.

Elle se destinait au départ plutôt aux sciences politiques, ou à la diplomatie. Fille d’un médecin, elle découvre par hasard la chirurgie durant ses études de médecine à Lausanne, lors d’un stage. Marie-Christine Gailloud-Matthieu se décide alors très vite, fascinée par ce domaine. Elle se forme en chirurgie plastique et occupe un poste de cheffe de clinique pendant cinq ans. Son quotidien ? La chirurgie mammaire, la reconstruction après cancer du sein, la chirurgie esthétique. Mais elle a aussi créé une fondation pour aider les femmes atteintes d’un cancer du sein et fait de la chirurgie humanitaire au Bangladesh.

ELLE SUISSE. Marie-Christine Gailloud-Matthieu, quelle femme
êtes-vous ?

Marie-Christine Gailloud-Matthieu. Je suis avant tout engagée dans différentes causes humanitaires, auprès des migrants et des femmes atteintes d’un cancer du sein. D’autre part, l’art contemporain occupe une vraie place dans ma vie.

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières …

M-C. G-M. J’ai une grande curiosité, et je pense être très honnête. Je suis également très attentive aux autres.

ELLE SUISSE. Votre défaut principal ?

M-C. G-M. Peut-être l’hyperactivité, j’ai un trop-plein d’énergie que je dois canaliser.

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire ?

M-C. G-M. La naissance de mon fils Elias, qui a maintenant 14 ans. J’essaie de m’organiser au mieux pour passer du temps avec lui, et nous
partons souvent en voyage. J’ai été également marquée par la perte de quatre amies proches, décédées d’un cancer du sein durant ces 10 dernières années.

ELLE SUISSE. Vos passions en dehors votre métier de chirurgienne ?

M-C. G-M. Je pratique la chirurgie humanitaire au Bangladesh, dans le cadre de « Reconstructing Women International », une association de femmes chirurgiennes plastique. Sinon, je suis passionnée par l’art contemporain et le message qu’il transmet ; je suis aussi collectionneuse, j’ai des pièces fortes, qui dégagent du sens. Pour moi, cela représente un véritable équilibre avec mon métier de chirurgienne.
Je soutiens les artistes en organisant des expositions dans mon cabinet (près de 45 à ce jour). Et avant tout, j’ai organisé trois expositions d’art autour du thème du cancer du sein, dans le cadre de la Fondation Francine Delacrétaz, (une de mes amies, décédée en 2016). La prochaine exposition « Des seins à dessein » aura lieu en 2020.

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés ?

M-C. G-M. J’aime le Café des Artisans (rue Centrale 16, Lausanne);
sa patronne, Amaya, est une femme extraordinaire, engagée. Beaucoup d’artistes fréquentent ce lieu, on y déguste une cuisine du terroir, aux accents méditerranéens. Je vais aussi au Pré-Fleuri (av. d’Ouchy 22, Lausanne) un petit resto géorgien, une superbe découverte pour moi ! Sinon, j’ai mes habitudes au Myo, (esplanade de Montbenon, allée Ernest-Ansermet 1, Lausanne) un japonais que j’adore, où je me rends avec mon fils, avec lequel j’ai déjà fait deux voyages au Japon.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous ?

M-C. G-M. J’adore les pièces décalées de Vivienne Westwood, que je trouve lors de mes voyages (Londres, Paris). Depuis 15 ans, je porte les vêtements de mes amis Harald Chyoung que j’achète à la boutique de designers Onze, (rue des Deux-Marchés 11, Lausanne). J’aime aussi les vêtements de la styliste Agnès Boudry, disponibles chez Collection 66 (rue des Deux-Marchés 13), sinon je fréquente également la boutique Camille (rue Caroline 5, Lausanne).

ELLE SUISSE. Vos bonnes adresses beauté ?

M-C. G-M. J’adore les soins de pédicure dispensés par mon esthéticienne Krista (@disconnect spa sur Instagram). Je suis aussi une inconditionnelle du coiffeur ! Pour la coupe, le brushing et les extensions, je me fais coiffer par Anca, qui exerce chez NoMad style (rue de la Madeleine 10, Lausanne). Et de façon occasionnelle, je fais mon brushing avec Eve, Le Salon (av. de Rumine 6, Lausanne).

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez ?

M-C. G-M. Ma mère, Christine, une femme forte, rebelle et digne. Elle m’a transmis sa vision libre et indépendante. J’ai également hérité d’elle mon goût pour les arts et les belles choses. J’ai une admiration sans bornes pour les femmes artistes qui, souvent, ne sont pas reconnues à la mesure de leur engagement, elles sont mes héroïnes. n