Rencontre avec Sarah Lavoine

7 avril 2022 · Modifié · Nathalie Boissart

Designer, architecte d’intérieur, femme d’affaires et aussi maman de trois enfants, Sarah Poniatowski séduit par sa créativité, son enthousiasme et son dynamisme.

C’est avec le Bongénie, figure emblématique du paysage suisse du raffinement et du luxe, que Maison Sarah Lavoine a choisi d’associer son image. Elle propose un art de vivre, à la manière d’un style de vie et distille à travers ses créations ses valeurs et sa vision audacieuse du design. Elle ose l’expression et le métissage des couleurs, des lignes et des matières. Choix rigoureux des matériaux, excellence du savoir-faire. Ses collections de décoration sont élégantes et décomplexées, intemporelles mais originales, simples mais dans un souci constant du détail. Sarah est également l’auteur de trois ouvrages de décoration et d’art de vivre. 

Comment arrivez-vous à rer une vie de famille avec vos nombreux projets professionnels?

Être maman n’a jamais été un obstacle pour moi. Lorsque j’ai créé mon studio, je venais d’avoir ma fille et je l’emmenais partout. Avoir des enfants, c’est la chose la plus merveilleuse que j’ai faite. Il n’est pas toujours simple d’allier vie familiale et professionnelle. C’est parfois un peu de frustration, l’impression de ne pas voir ses enfants grandir, de louper des moments. On est constamment tiraillé mais on se rattrape. Je prévois et parfois impose des moments ensemble, pour se retrouver discuter. J’ai toujours beaucoup parlé avec mes enfants. Ils sont ma priorité.

Votre routine et rituel beauté pour vous sentir bien? Comment vous ressourcez-vous?

Un bain, une vraie détente. J’écoute la radio ou une de mes playlists, je rêvasse. Je passe beaucoup de temps dans ma salle de bains. Pour moi, c’est aussi une pièce à vivre. Je fais en sorte de garder des petits moments pour moi. C’est important de ne pas s’oublier: prendre le temps de lire, de voir un film pour se vider la tête. Dès que je peux, je file dans ma cabane du Cap Ferret. C’est une vraie respiration.

N’est-ce pas trop dur de garder votre nom de marque «Lavoine» alors que vous êtes séparée de votre ex-mari?

Garder mon nom de marque «Maison Sarah Lavoine» tout en récupérant mon nom de jeune fille Poniatowski a été une transition longue et compliquée. Quand on se marie, dans mon cas très jeune, on n’imagine pas à long terme que la vie peut changer. Mais cela fait maintenant trois ans et c’est intégré par la presse et par le public. Ce n’est jamais facile, mais tout cela est derrière moi.

Beaucoup de personnes et d’entreprises se lancent dans la décoration d’intérieur, secteur très compétitif. Qu’est-ce qui a fait votre différence? Comment avez-vous réussi à créer votre nom, votre signature?

Pour faire la différence, il faut imposer son style, le nourrir car celui-ci évolue.

Je suis autodidacte et je pense que cela a fortement influencé ma façon de travailler: je n’ai pas forcément suivi les codes établis et au fil des projets d’architecture d’intérieur m’a signature stylistique s’est affirmée. Nous jouons beaucoup avec la couleur et l’avons très vite utilisé de façon inattendue: des tons profonds dans une chambre à coucher, du noir pour structurer l’espace. J’ai même créé mon propre bleu, le Bleu Sarah. Nous travaillons beaucoup sur la lumière. C’est si important pour se sentir bien. Le bien-être de nos clients est central. Je crois d’ailleurs que c’est une des raisons pour lesquelles les gens font appel à notre studio.

Est-ce que ce n’est pas trop dur pour une femme de se retrouver sur un chantier majoritairement masculin?

Si, bien sûr, on gère des équipes d’hommes. J’étais très garçon manqué quand j’étais petite. Sur un chantier, je ne me positionne pas comme une femme face à un homme, mais comme un humain face à un autre humain. Je m’impose comme si j’étais un homme, d’égal à égal. Être une femme peut aussi avoir beaucoup d’atouts. Avec un sourire, tout passe.

Pensez-vous qu’il est possible d’avoir une jolie décoration intérieure sans avoir un gros budget?

Oui! il n’y a pas besoin de dépenser des fortunes. On peut chiner, mélanger des objets de famille avec des achats plus récents. Je n’aime pas le total look. En revanche, sur des grosses pièces de mobilier comme un canapé, il vaut mieux réfléchir son achat et le voir comme un investissement. Un chez-soi est un sanctuaire, un havre de paix, il faut s’y   sentir bien.

L’environnement a une place de plus en plus importante dans nos vies. En tenez-vous compte dans vos projets? Comment?

Oui, c’est très important pour nous. Je crois que chaque petit effort peut avoir un impact positif. Après chacun fait comme il peut, à sa mesure. Dans le cadre du travail, nous privilégions une fabrication européenne, et sélectionnons des matières pérennes: un bois qui va se patiner, du coton biologique, des matières recyclables. Nos designs se veulent aussi intemporels pour qu’on ait du plaisir à les utiliser longtemps.

Quels sont vos projets pour 2022? Vos rêves?

Étendre raisonnablement notre réseau de boutiques et de points de vente, notamment en Suisse à travers une collaboration avec la prestigieuse Maison Le Bongénie à Genève, et j’espère Lausanne et Zurich. Mon rêve: créer ma propre chaîne d’hôtel!

Designer, architecte d’intérieur, femme d’affaires et aussi maman de trois enfants, Sarah Poniatowski séduit par sa créativité, son enthousiasme et son dynamisme.

C’est avec le Bongénie, figure emblématique du paysage suisse du raffinement et du luxe, que Maison Sarah Lavoine a choisi d’associer son image. Elle propose un art de vivre, à la manière d’un style de vie et distille à travers ses créations ses valeurs et sa vision audacieuse du design. Elle ose l’expression et le métissage des couleurs, des lignes et des matières. Choix rigoureux des matériaux, excellence du savoir-faire. Ses collections de décoration sont élégantes et décomplexées, intemporelles mais originales, simples mais dans un souci constant du détail. Sarah est également l’auteur de trois ouvrages de décoration et d’art de vivre. 

Comment arrivez-vous à rer une vie de famille avec vos nombreux projets professionnels?

Être maman n’a jamais été un obstacle pour moi. Lorsque j’ai créé mon studio, je venais d’avoir ma fille et je l’emmenais partout. Avoir des enfants, c’est la chose la plus merveilleuse que j’ai faite. Il n’est pas toujours simple d’allier vie familiale et professionnelle. C’est parfois un peu de frustration, l’impression de ne pas voir ses enfants grandir, de louper des moments. On est constamment tiraillé mais on se rattrape. Je prévois et parfois impose des moments ensemble, pour se retrouver discuter. J’ai toujours beaucoup parlé avec mes enfants. Ils sont ma priorité.

Votre routine et rituel beauté pour vous sentir bien? Comment vous ressourcez-vous?

Un bain, une vraie détente. J’écoute la radio ou une de mes playlists, je rêvasse. Je passe beaucoup de temps dans ma salle de bains. Pour moi, c’est aussi une pièce à vivre. Je fais en sorte de garder des petits moments pour moi. C’est important de ne pas s’oublier: prendre le temps de lire, de voir un film pour se vider la tête. Dès que je peux, je file dans ma cabane du Cap Ferret. C’est une vraie respiration.

N’est-ce pas trop dur de garder votre nom de marque «Lavoine» alors que vous êtes séparée de votre ex-mari?

Garder mon nom de marque «Maison Sarah Lavoine» tout en récupérant mon nom de jeune fille Poniatowski a été une transition longue et compliquée. Quand on se marie, dans mon cas très jeune, on n’imagine pas à long terme que la vie peut changer. Mais cela fait maintenant trois ans et c’est intégré par la presse et par le public. Ce n’est jamais facile, mais tout cela est derrière moi.

Beaucoup de personnes et d’entreprises se lancent dans la décoration d’intérieur, secteur très compétitif. Qu’est-ce qui a fait votre différence? Comment avez-vous réussi à créer votre nom, votre signature?

Pour faire la différence, il faut imposer son style, le nourrir car celui-ci évolue.

Je suis autodidacte et je pense que cela a fortement influencé ma façon de travailler: je n’ai pas forcément suivi les codes établis et au fil des projets d’architecture d’intérieur m’a signature stylistique s’est affirmée. Nous jouons beaucoup avec la couleur et l’avons très vite utilisé de façon inattendue: des tons profonds dans une chambre à coucher, du noir pour structurer l’espace. J’ai même créé mon propre bleu, le Bleu Sarah. Nous travaillons beaucoup sur la lumière. C’est si important pour se sentir bien. Le bien-être de nos clients est central. Je crois d’ailleurs que c’est une des raisons pour lesquelles les gens font appel à notre studio.

Est-ce que ce n’est pas trop dur pour une femme de se retrouver sur un chantier majoritairement masculin?

Si, bien sûr, on gère des équipes d’hommes. J’étais très garçon manqué quand j’étais petite. Sur un chantier, je ne me positionne pas comme une femme face à un homme, mais comme un humain face à un autre humain. Je m’impose comme si j’étais un homme, d’égal à égal. Être une femme peut aussi avoir beaucoup d’atouts. Avec un sourire, tout passe.

Pensez-vous qu’il est possible d’avoir une jolie décoration intérieure sans avoir un gros budget?

Oui! il n’y a pas besoin de dépenser des fortunes. On peut chiner, mélanger des objets de famille avec des achats plus récents. Je n’aime pas le total look. En revanche, sur des grosses pièces de mobilier comme un canapé, il vaut mieux réfléchir son achat et le voir comme un investissement. Un chez-soi est un sanctuaire, un havre de paix, il faut s’y   sentir bien.

L’environnement a une place de plus en plus importante dans nos vies. En tenez-vous compte dans vos projets? Comment?

Oui, c’est très important pour nous. Je crois que chaque petit effort peut avoir un impact positif. Après chacun fait comme il peut, à sa mesure. Dans le cadre du travail, nous privilégions une fabrication européenne, et sélectionnons des matières pérennes: un bois qui va se patiner, du coton biologique, des matières recyclables. Nos designs se veulent aussi intemporels pour qu’on ait du plaisir à les utiliser longtemps.

Quels sont vos projets pour 2022? Vos rêves?

Étendre raisonnablement notre réseau de boutiques et de points de vente, notamment en Suisse à travers une collaboration avec la prestigieuse Maison Le Bongénie à Genève, et j’espère Lausanne et Zurich. Mon rêve: créer ma propre chaîne d’hôtel!