Tim Dup, mélancolie heureuse

24 octobre 2023 · Modifié · Julie Vasa

L’artiste Tim Dup sera sur les scènes suisses à l’automne pour présenter son nouvel album, «Les immortelles».

Il n’a pas encore 30 ans, mais présente déjà son 4e album au nom évocateur emprunté à une fleur méditerranéenne. Des titres reflétant une volonté d’aller à l’essentiel, sans artifice, pour mieux se découvrir.

ELLE. Votre album s’intitule «Les Immortelles». Pourquoi?

TIM DUP. Il s’agit de l’une des chansons de l’album, la première que j’ai écrite. Il y avait à la fois l’aspect floral qui me plaisait, mais aussi le côté ingénu, innocent et en même temps beau et poétique que l’on retrouve sur la pochette de l’album.

ELLE. Elle représente un groupe de personnes nues sur une falaise surplombant la mer. Comment en avez-vous eu l’idée?

TD. Celle d’un ensemble de gens nus est née il y a longtemps, mais je les projetais plutôt dans quelque chose de nordique. Et puis l’aspect méditerranéen est revenu. J’ai donc finalement déplacé mon image d’une forêt norvégienne à une calanque du Frioul à Marseille. Je souhaitais ébrécher l’image de l’homme sage que je véhicule, me montrer comme je suis, dans ma complexité, avec du fun, de la frivolité et du sensible. Je voulais projeter l’image d’une mélancolie heureuse.

ELLE. Comment définiriez-vous votre disque?

TD. Il correspond à une certaine mise à nu, y compris avec ma voix de tête dont je m’amuse. Il va plus à l’essentiel dans la musique également, davantage minimaliste. Sa composition a été aussi spéciale, avec moins de chansons classiques du type couplets-refrain… J’avais envie de motifs et de ritournelles, parfois de mélodies qui reviennent en boucle.

ELLE. Comment la musique est-elle entrée dans votre vie?

TD. Mon père écoutait de tout et il a su faire naître en moi une vraie curiosité: Vincent Delerm, Thomas Fersen, les Beatles, Supertramp, Bob Dylan, Cat Stevens… Je me suis fait ma propre culture musicale en y ajoutant de l’électro et du hip-hop. J’ai commencé le piano à 7 ans. J’avais une bonne oreille et, ce qui me plaisait, c’était de détricoter les petits morceaux que j’apprenais, d’en faire autre chose.

ELLE. Une prédisposition à la composition en somme. Et l’écriture?

TD. J’ai vite compris que les mots avaient un certain pouvoir, une complexité aussi. J’ai toujours senti que plus je vivais des choses, plus j’avais envie d’écrire. J’ai commencé par le live où j’ai rencontré mon premier partenaire professionnel, un tourneur. Il m’a permis de réaliser des premières parties: la meilleure école! J’aime cette primo découverte, notamment sur scène, un endroit particulier de révélation.

ELLE. Vous a-t-il paru difficile de vous faire une place dans la chanson?

TD. J’ai la chance d’être bien entouré et de conserver mes convictions chevillées au corps. Je n’ai jamais trop dérouté de ce que j’avais envie de proposer artistiquement. Je ne suis pas forcément fait pour passer sur NRJ. Il faut juste en avoir conscience. J’ai tout de même envie d’être un chanteur populaire, qu’on m’écoute et dans le même temps, j’ai besoin de tranquillité. Fondamentalement, j’ai envie d’être un artiste libre.

Tim Dup, «Les immortelles», le 7 octobre, Théâtre les Halles, Sierre – Les 1er et 2 décembre, Casino, Le Locle et L’Échandole, Yverdon-les-Bains

L’artiste Tim Dup sera sur les scènes suisses à l’automne pour présenter son nouvel album, «Les immortelles».

Il n’a pas encore 30 ans, mais présente déjà son 4e album au nom évocateur emprunté à une fleur méditerranéenne. Des titres reflétant une volonté d’aller à l’essentiel, sans artifice, pour mieux se découvrir.

ELLE. Votre album s’intitule «Les Immortelles». Pourquoi?

TIM DUP. Il s’agit de l’une des chansons de l’album, la première que j’ai écrite. Il y avait à la fois l’aspect floral qui me plaisait, mais aussi le côté ingénu, innocent et en même temps beau et poétique que l’on retrouve sur la pochette de l’album.

ELLE. Elle représente un groupe de personnes nues sur une falaise surplombant la mer. Comment en avez-vous eu l’idée?

TD. Celle d’un ensemble de gens nus est née il y a longtemps, mais je les projetais plutôt dans quelque chose de nordique. Et puis l’aspect méditerranéen est revenu. J’ai donc finalement déplacé mon image d’une forêt norvégienne à une calanque du Frioul à Marseille. Je souhaitais ébrécher l’image de l’homme sage que je véhicule, me montrer comme je suis, dans ma complexité, avec du fun, de la frivolité et du sensible. Je voulais projeter l’image d’une mélancolie heureuse.

ELLE. Comment définiriez-vous votre disque?

TD. Il correspond à une certaine mise à nu, y compris avec ma voix de tête dont je m’amuse. Il va plus à l’essentiel dans la musique également, davantage minimaliste. Sa composition a été aussi spéciale, avec moins de chansons classiques du type couplets-refrain… J’avais envie de motifs et de ritournelles, parfois de mélodies qui reviennent en boucle.

ELLE. Comment la musique est-elle entrée dans votre vie?

TD. Mon père écoutait de tout et il a su faire naître en moi une vraie curiosité: Vincent Delerm, Thomas Fersen, les Beatles, Supertramp, Bob Dylan, Cat Stevens… Je me suis fait ma propre culture musicale en y ajoutant de l’électro et du hip-hop. J’ai commencé le piano à 7 ans. J’avais une bonne oreille et, ce qui me plaisait, c’était de détricoter les petits morceaux que j’apprenais, d’en faire autre chose.

ELLE. Une prédisposition à la composition en somme. Et l’écriture?

TD. J’ai vite compris que les mots avaient un certain pouvoir, une complexité aussi. J’ai toujours senti que plus je vivais des choses, plus j’avais envie d’écrire. J’ai commencé par le live où j’ai rencontré mon premier partenaire professionnel, un tourneur. Il m’a permis de réaliser des premières parties: la meilleure école! J’aime cette primo découverte, notamment sur scène, un endroit particulier de révélation.

ELLE. Vous a-t-il paru difficile de vous faire une place dans la chanson?

TD. J’ai la chance d’être bien entouré et de conserver mes convictions chevillées au corps. Je n’ai jamais trop dérouté de ce que j’avais envie de proposer artistiquement. Je ne suis pas forcément fait pour passer sur NRJ. Il faut juste en avoir conscience. J’ai tout de même envie d’être un chanteur populaire, qu’on m’écoute et dans le même temps, j’ai besoin de tranquillité. Fondamentalement, j’ai envie d’être un artiste libre.

Tim Dup, «Les immortelles», le 7 octobre, Théâtre les Halles, Sierre – Les 1er et 2 décembre, Casino, Le Locle et L’Échandole, Yverdon-les-Bains