Pour la première fois de l’histoire, une femme nommée à la tête de l’EPFL

C’est une étape symbolique. Mercredi, la chercheuse de renom Anna Fontcuberta i Morral a été choisie pour présider l’une des meilleures universités de technologie et d’ingénierie du monde. Sa nouvelle position, comme celles de nombreuses autres femmes ces derniers mois, témoigne d’une évolution dans le paysage professionnel helvétique.

En 1853, l’École polytechnique fédérale de Lausanne, plus communément appelée EPFL, voyait le jour. Il faudra pourtant patienter près de deux siècles avant de voir un jour à sa présidence une personnalité féminine. Mercredi 27 mars, le Conseil fédéral a en effet nommé Anna Fontcuberta i Morral à ce poste. La professeure scientifique, qui l’a elle appris par téléphone si l’on en croit la vidéo publiée par l’établissement sur Instagram, succèdera à Martin Vetterli le 1er janvier 2025.

C’est un grand plaisir et un grand honneur.

Anna Fontcuberta i Morral, chercheuse scientifique (EPFL)

Renommée mondiale

Anna Fontcuberta i Morral a été sélectionnée pour un mandat ordinaire de quatre ans. Et à 49 ans, la chercheuse est connue à l’international. À la tête de son laboratoire de semi-conducteurs, elle a su hisser celui-ci au rang de leader dans le domaine des nanotechnologies durables, souligne le gouvernement dans un communiqué officiel.

A lire aussi: Ces Suissesses qui ont marqué l’histoire de la Suisse

De nationalité suisse et espagnole, cette génie des matériaux a également joué un rôle prépondérant en tant que co-fondatrice de la start-up Aonex Technologies, démontrant ainsi son engagement tant dans la recherche fondamentale que dans l’innovation entrepreneuriale. A noter que la future présidente de l’EPFL a également consacré plus de huit années de service au sein du Fonds national suisse, où elle occupe depuis 2020 une place au sein du comité de direction.

Leadership féminin en timide évolution

Ces derniers mois, de nombreuses autres femmes ont marqué de leur empreinte l’histoire d’institutions de premier plan en Suisse. Avant Anna Fontcuberta i Morral à la tête de l’EPFL, il y a eu, pour ne citer qu’elles, Audrey Leuba, devenue, le 23 novembre 2023, la première rectrice de l’Université de Genève (UNIGE) ou encore Hanneke Feber, première femme élue au poste de directrice générale chez Logitech quelques semaines plus tôt.

La montée en puissance de la présence féminine à des postes de direction clés dans le monde des affaires en Suisse témoigne d’un changement dans le paysage professionnel. Les récentes nominations de femmes à la tête d’institutions renommées telles que l’EPFL, l’Université de Genève et Logitech illustrent en effet non seulement une avancée vers l’égalité des genres, mais également la reconnaissance croissante des compétences et du leadership des femmes dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Mais comme le rappelle la RTS, de nombreuses entreprises dans le pays ont encore un long chemin à parcourir. La majorité des sociétés cotées sur l’indice vedette SMI par exemple n’atteignaient, en novembre 2023, pas les 20% définis dans la législation.

Tags : technologie · Emploi · science · Femme

C’est une étape symbolique. Mercredi, la chercheuse de renom Anna Fontcuberta i Morral a été choisie pour présider l’une des meilleures universités de technologie et d’ingénierie du monde. Sa nouvelle position, comme celles de nombreuses autres femmes ces derniers mois, témoigne d’une évolution dans le paysage professionnel helvétique.

En 1853, l’École polytechnique fédérale de Lausanne, plus communément appelée EPFL, voyait le jour. Il faudra pourtant patienter près de deux siècles avant de voir un jour à sa présidence une personnalité féminine. Mercredi 27 mars, le Conseil fédéral a en effet nommé Anna Fontcuberta i Morral à ce poste. La professeure scientifique, qui l’a elle appris par téléphone si l’on en croit la vidéo publiée par l’établissement sur Instagram, succèdera à Martin Vetterli le 1er janvier 2025.

C’est un grand plaisir et un grand honneur.

Anna Fontcuberta i Morral, chercheuse scientifique (EPFL)

Renommée mondiale

Anna Fontcuberta i Morral a été sélectionnée pour un mandat ordinaire de quatre ans. Et à 49 ans, la chercheuse est connue à l’international. À la tête de son laboratoire de semi-conducteurs, elle a su hisser celui-ci au rang de leader dans le domaine des nanotechnologies durables, souligne le gouvernement dans un communiqué officiel.

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De nationalité suisse et espagnole, cette génie des matériaux a également joué un rôle prépondérant en tant que co-fondatrice de la start-up Aonex Technologies, démontrant ainsi son engagement tant dans la recherche fondamentale que dans l’innovation entrepreneuriale. A noter que la future présidente de l’EPFL a également consacré plus de huit années de service au sein du Fonds national suisse, où elle occupe depuis 2020 une place au sein du comité de direction.

Leadership féminin en timide évolution

Ces derniers mois, de nombreuses autres femmes ont marqué de leur empreinte l’histoire d’institutions de premier plan en Suisse. Avant Anna Fontcuberta i Morral à la tête de l’EPFL, il y a eu, pour ne citer qu’elles, Audrey Leuba, devenue, le 23 novembre 2023, la première rectrice de l’Université de Genève (UNIGE) ou encore Hanneke Feber, première femme élue au poste de directrice générale chez Logitech quelques semaines plus tôt.

La montée en puissance de la présence féminine à des postes de direction clés dans le monde des affaires en Suisse témoigne d’un changement dans le paysage professionnel. Les récentes nominations de femmes à la tête d’institutions renommées telles que l’EPFL, l’Université de Genève et Logitech illustrent en effet non seulement une avancée vers l’égalité des genres, mais également la reconnaissance croissante des compétences et du leadership des femmes dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Mais comme le rappelle la RTS, de nombreuses entreprises dans le pays ont encore un long chemin à parcourir. La majorité des sociétés cotées sur l’indice vedette SMI par exemple n’atteignaient, en novembre 2023, pas les 20% définis dans la législation.

Tags : technologie · Emploi · science · Femme