Mardi, le couturier valaisan a hissé son art de l’upcycling jusqu’aux étoiles, aux sens littéral du terme. Reportage vidéo en pleine semaine de la mode parisienne.
« C’est un génie! », « le meilleur défilé de la Fashion Week »: mardi 24 septembre, dans le public, les éloges autour du show parisien Germanier étaient foison. Pensée pour le printemps-été 2025 du créateur éponyme, la collection Les désastreuses (2024) est un cri de joie aux surprises de la vie, à l’éphémère du présent et à la beauté de l’inconnu.
De l’astrologie aux étoiles
En effet, pour son troisième défilé estival, le fier enfant du Valais s’est aventuré sur un terrain qu’il a lui-même avoué, dans récent un entretien avec Madame Figaro, peu maîtriser: l’astrologie. Pourtant, le potentiel symbolique de cet univers mystique, peuplé d’archétypes et de nuances célestes, a immédiatement séduit l’artiste du polychrome. De cette exploration ésotérique sont alors nées 24 silhouettes vibrantes, incarnant les personnalités astrales des Gémeaux, de la Balance ou encore du Verseau. Visant plus loin que les étoiles, Germanier a également convoqué l’imaginaire galactique avec des créations inspirées par Neptune, la Lune ou encore Mercure. On apprend par ailleurs qu’une partie de la collection a d’ailleurs pris forme sous l’égide de collaborations bien connues de la maison, notamment avec le couturier italien Gustavo Silvestre et le créateur mexicain Kevin Pascual Martinez.
C’est une habitude désormais: Kevin Germanier signe une réussite pour les modeuses et modeux défiant les poncifs. Le but: qu’ils embrassent leurs plus sublimes singularités.