Plus une femme gagne d’argent, moins son couple dure

Une étude dévoilée lundi suggère que la réussite financière des femmes pourrait influencer la stabilité de leur relation amoureuse. Une conclusion qui peut étonner, surtout dans un pays comme la Suisse où les femmes gagnent toujours moins que leurs homologues masculins.

C’est une dynamique qui peut surprendre. Les couples où la femme gagne plus que son conjoint sont davantage exposés au risque d’une rupture. Cette conclusion, dévoilée lundi 30 septembre par Europe 1, est issue d’une étude dévoilée par l’Institut national d’études démographiques (Ined). Selon cette dernière, le risque de séparation augmente en effet de 11 % lorsque la femme contribue à plus de 55 % des revenus du ménage. Un pourcentage qui peut atteindre jusqu’à 40 % dans certains cas. Une question se pose alors: pourquoi l’ascension financière des femmes semble-t-elle parfois fragiliser les couples?

La réponse n’est pas simple, étaye l’Ined. Cela dépendrait notamment du type d’union. Les couples pacsés résisteraient mieux à cette disparité de revenus, tandis que les unions libres afficherait, elles, une certaine parité. En revanche, dans les mariages traditionnels, la stabilité conjugale resterait plus forte lorsque l’homme conserve son rôle de principal soutien financier.

Les Suisses gagnent toujours plus que les Suissesses

Et cette cette tendance traverse toutes les couches de la société, y compris les jeunes couples, pourtant souvent perçus comme moins influencés par les normes de genre traditionnelles. Car toujours d’après l’Ined, c’est l’autonomie financière des femmes qui pourrait expliquer une part de cette réalité. En disposant des ressources nécessaires pour se maintenir seules, elles se sentiraient plus libres de quitter une relation insatisfaisante.

En Suisse, la tendance reste marginale, car comme le révèle les dernières données de l’Office fédéral de la statistique (OFS) à propos des revenus bruts de la population active à plein temps, les hommes travaillant à temps plein perçoivent des revenus plus élevés que les femmes. Alors qu’une proportion considérable d’hommes ont un revenu annuel compris entre 78’001 et 104’000 francs, les femmes sont plus souvent représentées dans des classes de revenus inférieures. « Dans les branches à hauts salaires, la variation de l’écart salarial est encore plus forte: entre 3,1% dans l’«industrie pharmaceutique» et 27,2% dans les «services financiers », conclut l’Officiel fédéral.

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