On a tendance à croire qu’on n’épousera jamais notre plan cul et que coucher le premier soir est une sale idée. On se détend : selon une étude, une relation purement sexuelle peut se transformer en relation amoureuse. Explications.

On se demande s’il faut coucher le premier soir, au risque de passer à côté d’une histoire sérieuse allant jusqu’au mariage (et pour une fille facile). Même le deuxième soir nous fait douter. Mais pourquoi tant de tracas ? Parce qu’on imagine qu’il est préférable d’attendre, d’apprendre à se connaitre, de développer notre complicité… Un peu comme s’il fallait faire passer les sentiments avant le sexe (du moins l’attachement) pour être certaine de partir sur de bonnes bases. Ou, si vous préférez, un peu comme si démarrer une relation sur du sexe, du sexe, du sexe (et de la langue un peu) revenait à construire une maison sans fondation : dans deux jours ça s’écroule, ciao.
Stop : on a vu des « premiers soirs » et des plans cul déboucher sur un mariage, tout simplement parce qu’entamer une relation très cul n’est pas un frein à l’amour. Disons que si généralement l’amour entraine le sexe, le sexe peut lui aussi entrainer l’amour.
On peut coucher le premier soir puis tomber amoureux
Une étude récente le confirme. A croire que les chercheurs étaient las, eux aussi, de passer des samedis soir à débattre sur le sujet (premier soir ou pas, les gars ?). Ils ont donc mené leur petite enquête et cherché à comprendre si oui ou non, l’attirance purement sexuelle était un ingrédient utile ou néfaste au développement des liens affectifs. La réponse est positive. L’activation de notre système sexuel peut entrainer un comportement non sexuel favorisant le processus d’attachement. Cela signifie donc que si nos motivations sont uniquement sexuelles au départ, on peut quand même tomber amoureuse dans trois semaines.
En somme, si Roberto agite notre corps plus que notre cœur et notre tête, les chances de vivre une histoire d’amour avec lui ne font pas nécessairement réduites. Pour tomber in love, pas besoin de trois mois à rêvasser et de dix-sept rencards à bavarder. Un peu de cul, encore du cul, et voilà qu’on se retrouve à filer en lune de miel.
Autrice: Caroline Michel
Cet article a été adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.fr. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.