La cofondatrice de Skims témoigne aujourd’hui au procès pénal du braquage dont elle a été victime pendant la Fashion Week de Paris en octobre 2016.
Près d’une décennie après les faits, Kim Kardashian livre enfin sa version de l’histoire au procès pénal du braquage dont elle a été victime lors de la Fashion Week de Paris en 2016.
Appelée à la barre aujourd’hui dans la capitale française, Kim a confié avoir cru qu’elle allait être violée et tuée, lorsqu’un groupe de cambrioleurs l’a ligotée et bâillonnée. Ce soir-là, près de 8 millions de livres sterling de bijoux lui ont été dérobés, dont sa bague de fiançailles offerte par son ex-mari Kanye West. Un témoignage saisissant, empreint de dignité, qui éclaire d’un nouveau jour ce drame longtemps resté dans le silence.
En larmes devant la cour, elle a confié que cette nuit avait « tout changé » dans sa vie, évoquant une prière intérieure pour se préparer au pire. Elle était convaincue que les hommes allaient la violer.
« Le peignoir s’est ouvert, et tout le bas de mon corps était exposé », a témoigné la mère de quatre enfants, visiblement bouleversée. « J’étais allongée sur le lit, l’un d’eux pointait une arme sur moi, et à ce moment-là, j’étais certaine qu’ils allaient me tirer dessus. Que tout allait s’arrêter là. »
Un témoignage glaçant, livré avec une rare intensité, qui rappelle la brutalité de l’événement — et la force qu’il a fallu pour s’en relever.
Décrivant les faits devant la cour, Kim Kardashian a raconté que deux hommes, qu’elle pensait être des policiers, avaient fait irruption dans sa chambre alors qu’elle s’apprêtait à s’endormir.
« Nous repartions le lendemain matin, je faisais ma valise… Il était 3 heures du matin, je me préparais simplement à aller me coucher », a-t-elle déclaré. Selon la BBC, le réceptionniste de l’hôtel, Abderrahmane Ouatiki, menotté et accompagné des deux hommes, se trouvait avec eux dans la chambre. Il aurait dit à Kardashian qu’il ne comprenait pas ce qui se passait.
Un moment suspendu, entre confusion et peur, qui marquera à jamais l’icône de la mode et des affaires.
« Je comprends maintenant à quel point il était choqué. Il était une victime, tout comme moi. Nous étions ensemble dans cette épreuve », a-t-elle ajouté avec gravité.
Plus tôt dans l’audience, son ancienne styliste, Simone Harouche, a raconté avoir entendu les cris déchirants de Kim depuis l’étage supérieur de l’appartement, alors que le braquage était en cours.
« Ce que j’ai entendu très clairement, c’était : “J’ai des bébés, je dois vivre, prenez tout, je dois vivre” », a témoigné Simone devant la cour.
Des paroles poignantes, résonnant encore aujourd’hui comme le cri d’une femme tentant de sauver sa vie.
Autrice: Naomi May
Cet article a été adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.com/uk. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.
