20 livres incontournables pour pimenter votre été

Alors que sont annoncés pas moins de 484 romans à paraître dès la fin du mois d’août, profitons de l’été pour rattraper quelques lectures manquées de l’année. Sélection éclectique d’une vingtaine d’ouvrages pour tous les goûts : romans historiques, essais, comédies romantiques, polars, biographies romancées… et de l’amour, toujours.

Le danseur oriental de Metin Arditi (Grasset, 400 p.)

Constantinople. Gülgül vit au palais du Sultan. De l’apprentissage de la calligraphie à celui de la danse pratiquée dans les maisons closes, il va devenir champion national de lutte et se rapprocher d’Atatürk, nouvel homme fort du régime. Metin Arditi, formidable conteur, nous emmène, avec ce premier tome d’une trilogie, dans les suites de la chute de l’empire ottoman.

Le secret des mères de Sophie de Baere (Lattes, 414 p.)

De retour dans le Morvan, une jeune femme veille sa mère qui vit ses derniers instants. Un moment de vérité propice à faire voler en éclats tous les secrets de famille empoisonnants. D’une plume délicate et sensible, Sophie de Baere dresse ici les portraits touchants de personnages aux prises avec leur destin et esquisse celui d’une époque où les droits des femmes pesaient bien peu.

En surface de Luca Brunoni (Finitude, 220 p.)

Dans quelle mesure une mère peut-elle dénoncer son enfant impliqué dans un accident mortel ? Confrontée aux mensonges du sien et à la violence de son mari, une femme s’enfuit, le temps de reprendre son souffle et retrouver sa lucidité grâce aux rencontres réalisées. Deuxième roman de Lucas Brunoni, auteur suisse à suivre !

Antoine, un fils aimant de Sandrine Cohen (Belfond, 384 p.)

Un coup de feu tiré à bout portant dans la poitrine de son père mais Antoine n’en démord pas : il ne voulait pas le tuer. Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité, va pourtant rapidement douter de cette version. A travers ce roman noir puissant, Sandrine Cohen interroge les origines de la violence et les raisons expliquant un tel passage à l’acte.

L’affaire de la rue Transnonain de Jérôme Chantreau (La Tribu, 468 p.)

Récompensé par le Grand Prix des lectrices ELLE, Jérome Chantreau nous plonge dans le Paris de la fin du XIXe siècle au cœur de l’un des faits divers des plus tragiques vieux de 200 ans : l’armée avait alors abattu les habitants d’un immeuble situé rue Transnonain. L’auteur ouvre à nouveau l’enquête : passionnant !

Madelaine avant l’aube de Sandrine Collette (Lattès, 252 p.)

Dans ce roman poignant, Choix Goncourt de la Suisse, Sandrine Collette nous emporte avec elle dans des mondes ténébreux au cœur d’une nature reculée et hostile. Madelaine, « enfant de la faim », orpheline éprise de liberté, fait irruption dans un hameau de campagne. La vie des habitants ne sera dès lors plus jamais la même.

Sauvageries de Frédérique Deghelt (Actes Sud, 272 p.)

Les époques changent, pas les hommes. C’est ce que Frédérique Deghelt nous montre à travers la voix de Taïna, Indienne des Grandes Caraïbes, chamane, qui raconte de quelle manière les Espagnols ont découvert ce chapelet d’îles en 1492. Survivante à l’extermination des siens, elle racontera les Taïnos, pour ne pas oublier.

Chagrin d’un chant inachevé de François-Henri Désérable (Gallimard, 208 p.)

Direction l’Amérique du sud sur les traces d’Alberto Granado et d’Ernesto « Che » Guevara, lors de leur voyage à motocyclette. Soixante-cinq ans plus tard, François-Henri Désérable nous embarque avec lui pour un road trip littéraire à leur suite : des milliers de kilomètres avalés, des rencontres incroyables, des paysages à couper le souffle. Et une écriture addictive.

Gianni Le Magnifique de Stéphanie Des Horts (Albin Michel, 304 p.)

Excellant dans le genre, Stéphanie Des Horts nous invite à la découverte d’un homme hors du commun au destin extraordinaire : l’italien Gianni Agnelli. Héritier de l’empire Fiat créé par son grand-père, il connut une vie rocambolesque avant de prendre les rênes de l’entreprise. Pamela Churchill, Jackie Kennedy, Marella…. Aucune femme ne résistait à son charme : un héros chic et choc devenu une légende.

La loi du moins fort de David Ducreux Sincey (Gallimard, 256 p.)

Peut-on grandir privé de l’amour d’une mère maltraitante ? Sans doute, mais mal. Le narrateur de l’histoire en a malheureusement fait l’expérience. On le découvre comme l’homme de main d’un politique, Romain Poisson, qu’il a connu lorsqu’ils étaient tous deux enfants et sous l’emprise duquel il se placera pour échapper à celle de sa mère. Un roman d’apprentissage très original.

Nos dernières fois de Sophie Galabru (Allary, 218 p.)

Vous est-il arrivé d’éprouver une peine intense alors que vous vivez un moment heureux, simplement causée par la conscience aigüe que ce moment ne sera plus ? Pour l’avoir expérimenté, la philosophe Sophie Galabru a cherché comment mieux vivre cette nostalgie de l’irréversible qui, parfois, nous submerge. Elle passe ainsi en revue toutes les dernières fois auxquelles nous sommes confrontés, pour mieux les appréhender.

La longe de Sarah Jollien-Fardel (Sabine Wespieser, 160p.)

Rose est attachée à un lit par une longe, dans une chambre boisée. Par qui et pour quelles raisons précises ? On l’ignore et il faudra avancer avec elle pour le comprendre. Cette réclusion dans la plus grande des solitudes est en effet l’occasion pour elle d’une introspection, un regard dans le rétroviseur pour lui permettre d’avancer et tenter de surmonter un drame, probablement le pire de tous, la perte de son enfant.

Le Dieu des bois de Liz Moore (Buchet Chastel, 512p.)

A l’heure d’envoyer vos enfants en « summer camps », une lecture qui pourrait bien vous faire trembler… Liz Moore nous plonge au cœur des Adirondacks, dans une vaste propriété en pleine nature abritant un camp de vacances pour adolescents. La fille des propriétaires qui y séjourne manque un matin à l’appel. Une disparition qui rappelle tragiquement celle de son frère, vingt plus tôt, au même endroit, jamais retrouvé… Un thriller époustouflant, prix des lectrices Elle catégorie Polar.

Croire, qu’est-ce que ça change ? de Marion Muller-Colard (Labor&Fides, 112p.)

« Comment tu peux être autant angoissée alors que tu es profondément croyante ? » a demandé son fils à l’autrice. Vaste question à laquelle Marion Muller-Colard répond avec talent dans ce livre tout à la fois érudit, tendre et non dénué d’humour.

Paris-Hollywood de Cécile Mury (Flammarion, 448p.)

Qui n’a jamais rêvé de croiser un beau jour son idole – acteur, chanteur, écrivain – et, peut-être, s’est laissé aller à imaginer partager avec elle une aventure torride… ? Marianne, journaliste, n’y a pas échappé. Mais face à cette super star américaine pour l’interviewer, rien ne se passe comme prévu : un mélange entre Bridget Jones, Peter Sellers et Pierre Richard ! Si vous êtes fan de Coup de foudre à Notting Hill (1999), Love Actually (2003) et autres romcom iconiques, que vous croyez au Prince charmant ou à la princesse charmante, ce livre est fait pour vous !

La guerre par d’autres moyens de Karine Tuil (Gallimard, 384p.)

Nouvelle comédie humaine croquée avec grand talent par Karine Tuil qui s’intéresse ici aux mécaniques cruelles du pouvoir avec un ancien président de la République devenu écrivain, son épouse, actrice en vue, un metteur en scène en quête de reconnaissance, une ex femme et une nouvelle maîtresse. Entre sourires en coin, coups bas et fausses certitudes, un roman réjouissant.

Célèbre de Maud Ventura (L’Iconoclaste, 540p.)

Cléo a très jeune manifesté un appétit dévorant pour la célébrité et en a fait l’objectif de sa vie. Parvenue au sommet à l’image d’une Taylor Swift enchaînant les tournées mondiales, elle aspire alors à un peu de tranquillité et part s’isoler sur une île déserte le temps d’un été. L’occasion d’une pause bien méritée et de quelques surprises… Jubilatoire !

Mon vrai nom est Elisabeth d’Adèle Yon (Editions du sous-sol, 400 p.)

Une maladie mentale peut-elle être génétique et se transmettre d’une génération à l’autre ? Cette question hanta longtemps la narratrice de cet ouvrage, son arrière grand-mère ayant souffert de l’une d’entre elles au cours des années 50’. Ce livre phénomène, multi récompensé, est le résultat de l’enquête passionnante menée par Adèle Yon mettant à jour les violences psychiatriques dont les femmes ont pu être l’objet et réhabilitant celles qui ont refusé la place que la société leur attribuait.

Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriela Zalapì (Zoé, 176 p.)

Inspirée de sa propre histoire, Gabriella Zalapì évoque le kidnapping d’une petite fille de 8 ans par son père et leur cavale de deux années aux allures de road trip en Italie. Un dur apprentissage vu à hauteur d’enfant prise dans un conflit de loyauté entre ses parents : délicat et émouvant.

Une trajectoire exemplaire de Nagui Zinet (Joelle Losfeld, 112 p.)

« Le bonheur est rarement du côté des pauvres types » lit-on en 4e de couverture de ce livre… En dressant le portait d’un loser en chute libre, dont rien ne parviendra à dévier la trajectoire, Nagui Zinet signe un roman audacieux, rafraichissant, cynique et touchant, clairement à part, à mille lieux d’un « feel good » ordinaire. Le roman qui pourrait bien être celui qui vous fera le plus rire cet été.

Tags : Livre · Littérature · été · vacances
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