Pourquoi les femmes de 50 ans et plus conservent désormais leurs longueurs ?
Longtemps cantonnées au stéréotype du carré passé un certain âge, de plus en plus de femmes choisissent de garder leurs cheveux longs après 50 ans. Un geste esthétique, certes, mais aussi psychologique. Explications.
Pendant des décennies, une règle tacite pesait sur les femmes : à partir de la cinquantaine, il fallait « couper ». Carré sage, coupe garçonne ou brushing court devenaient presque des passages obligés pour paraître convenables. L’idée que la féminité mature devait rimer avec cheveux courts a profondément marqué l’imaginaire collectif. Mais aujourd’hui, ce diktat s’effrite. Les femmes ne veulent plus céder à cette injonction capillaire et redéfinissent leur rapport aux longueurs.
L’âge des injonctions capillaires est-il révolu ?
Dans un récent entretien accordé au magazine ¡HOLA!, la psychologue Beatriz Romero Martín décrypte le choix de la reine Letizia d’Espagne, qui a conservé sa chevelure longue à 50 ans. Pour elle, ce n’est pas un simple caprice de style, mais « un acte d’autonomie », une façon de se libérer d’un diktat. En clair : garder ses longueurs devient une façon de dire non à la norme.
Quand les stars donnent l’exemple
Jennifer Lopez, 56 ans, fait encore du brushing XXL sa signature sur tapis rouge. Sarah Jessica Parker, Julianne Moore ou encore Demi Moore s’affichent sans complexe avec des longueurs souples ou des crinières fluides. De son côté, Andie MacDowell a choisi de sublimer ses cheveux longs naturellement gris. Ces choix, loin d’être anodins, marquent un tournant : pour les stars, beauté et maturité sont désormais synonymes.

Plus qu’un style, une affirmation
Conserver ses longueurs après 50 ans n’est pas seulement une question de coquetterie. C’est aussi une manière de rester visible, de revendiquer vitalité et désirabilité. Comme le rappelle Beatriz Romero Martín, « il s’agit de cohérence avec son identité » : continuer à se reconnaître dans le miroir, plutôt que de plier face aux injonctions. Résultat ? Des femmes qui choisissent ce style pour elles-mêmes, et non pour coller à une idée figée de l’âge.
Autrice : Kelly Haddad
Cet article a été adapté pour la Suisse après avoir initialement été publié sur elle.fr. Retrouvez tous les autres articles de cette édition sur le site web officiel.