FÁBIA REBORDÃO

1 mai 2019 · Modifié · Anna de Angelis

Elle fourmille de projets dont notamment une prochaine collaboration avec Madonna

Un regard envoûtant, un sourire communicatif, rencontre avec une artiste qui incarne la nouvelle génération des chanteurs de fado, art musical classé au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Petite-nièce d’Amália Rodrigues, la reine du fado, Fábia porte l’héritage familial en elle tout en y apportant sa propre empreinte avec talent. Soul, jazz, blues, bossa nova, autant d’influences qui rythment son interprétation faisant souffler un vent de fraîcheur et de modernité sur cette musique traditionnellement triste et mélancolique. Sa carrière d’artiste, débutée à 15 ans, a pris un tournant déterminant lorsqu’elle se produit sur la scène du mythique Carnegie Hall à New York. Depuis, elle sillonne le monde entier pour ses concerts. Elle écrit et compose aussi certaines de ses chansons. Cette boulimique de travail fourmille de projets dont notamment une prochaine collaboration avec Madonna.

Quels mots vous définissent?

Déterminée, moderne. Je vais toujours au bout des choses.

Quelle est votre plus grande qualité?

Je suis généreuse, j’aime partager avec mes proches mais aussi avec mon public. Après mes concerts, je prends toujours le temps d’aller à la rencontre de mes fans. Partager avec eux les émotions que leur procure ma musique est très enrichissant. Il n’est pas rare que ces «after» durent aussi longtemps que le concert.

Votre défaut?

Je suis très têtue, demandez à mon entourage (rires). Mais je sais aussi reconnaître mes erreurs.

Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

Mon mari, le compositeur Jorge Fernando, que j’ai rencontré à l’âge de 24 ans. C’est une chance incroyable de pouvoir travailler avec l’homme qu’on aime et de partager la même passion. Nous sommes très fusionnels. (De son côté, Jorge, présent lors de l’interview, nous glisse qu’il avait attendu une telle voix toute sa vie).

À quoi ressemble votre week-end idéal?

Lorsque je ne suis pas en tournée, j’adore me retrouver chez moi et inviter mes amis. Les grandes tablées, les rires, les discussions animées me permettent de me ressourcer. La musique est toujours présente et tout le monde finit par chanter.

Quelle importance accordez-vous à votre image?

J’ai récemment perdu 50 kilos en suivant la méthode Lev Diet. Avant je me cachais derrière des vêtements amples et je rusais pour attirer les regards sur mon visage avec de nouvelles coupes de cheveux ou un maquillage sophistiqué. Cette perte de poids m’a apporté confiance et assurance. Je me sens libérée dans tous les sens du terme. Ma voix aussi a changé; elle est plus forte, plus limpide.

Votre passion en dehors de la chanson?

J’aime beaucoup le dessin et la peinture que je pratique lorsque j’en ai le temps. À Lisbonne ou lors de mes voyages, je visite des musées ou des expositions. Je peux rester des heures devant un tableau de Rembrandt.

Où vous habillez-vous?

Pour la scène, j’ai la chance de travailler avec le créateur portuguais Valentim Quaresma. Il crée les tenues et les bijoux que je porte lors de mes concerts. Dans la vie de tous les jours, j’aime changer de style régulièrement. Je suis fidèle à des marques que l’on peut trouver partout dans le monde comme Chanel (43, rue du Rhône, Genève), Vuitton que j’aime aussi bien pour la maroquinerie que pour les vêtements (30, rue de Bourg, Lausanne) et Guess (Manor 1, avenue du Général-Guisan, Vevey).

Un havre de paix où vous rechargez vos batteries?

Jorge et moi avons eu l’occasion de séjourner récemment à la Villa Honegg à Ennetbürgen, près de Lucerne. Une pure merveille que je recommande pour sa vue imprenable sur le lac des Quatre-Cantons et sa piscine extérieure à débordement.

Quels sont vos restaurants préférés?

Je suis très curieuse de nature et j’aime découvrir de nouvelles saveurs. Lors de mes passages en Suisse, j’ai découvert le restaurant italien Sesflo (16, route de Florissant, Genève) avec sa petite terrasse très agréable aux beaux jours. La brasserie du Royal Savoy (40, avenue d’Ouchy, Lausanne) pour sa déco et son risotto à la truffe noire.

Une bonne adresse beauté?

Même en voyage, j’essaie de trouver le temps de m’accorder une pause beauté. Pour les soins, je recommande le spa La Mer de l’Hôtel Président Wilson (47, quai Wilson, Genève); pour mes cheveux, je vais chez Parallèles (3, Grand-Rue, Genève), on y parle portugais.

Une femme que vous admirez?

Sans aucun doute, ma grand-tante Amália Rodriguez que je n’ai pas eu la chance de connaître, mais dont ma grand-mère me parlait souvent. Comment ne pas être inspirée par une si grande artiste? Ses chansons ont bercé mon enfance. C’est elle qui m’a donné envie de chanter le fado.

Tags : Femme · Inspiration · Musique

Elle fourmille de projets dont notamment une prochaine collaboration avec Madonna

Un regard envoûtant, un sourire communicatif, rencontre avec une artiste qui incarne la nouvelle génération des chanteurs de fado, art musical classé au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Petite-nièce d’Amália Rodrigues, la reine du fado, Fábia porte l’héritage familial en elle tout en y apportant sa propre empreinte avec talent. Soul, jazz, blues, bossa nova, autant d’influences qui rythment son interprétation faisant souffler un vent de fraîcheur et de modernité sur cette musique traditionnellement triste et mélancolique. Sa carrière d’artiste, débutée à 15 ans, a pris un tournant déterminant lorsqu’elle se produit sur la scène du mythique Carnegie Hall à New York. Depuis, elle sillonne le monde entier pour ses concerts. Elle écrit et compose aussi certaines de ses chansons. Cette boulimique de travail fourmille de projets dont notamment une prochaine collaboration avec Madonna.

Quels mots vous définissent?

Déterminée, moderne. Je vais toujours au bout des choses.

Quelle est votre plus grande qualité?

Je suis généreuse, j’aime partager avec mes proches mais aussi avec mon public. Après mes concerts, je prends toujours le temps d’aller à la rencontre de mes fans. Partager avec eux les émotions que leur procure ma musique est très enrichissant. Il n’est pas rare que ces «after» durent aussi longtemps que le concert.

Votre défaut?

Je suis très têtue, demandez à mon entourage (rires). Mais je sais aussi reconnaître mes erreurs.

Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

Mon mari, le compositeur Jorge Fernando, que j’ai rencontré à l’âge de 24 ans. C’est une chance incroyable de pouvoir travailler avec l’homme qu’on aime et de partager la même passion. Nous sommes très fusionnels. (De son côté, Jorge, présent lors de l’interview, nous glisse qu’il avait attendu une telle voix toute sa vie).

À quoi ressemble votre week-end idéal?

Lorsque je ne suis pas en tournée, j’adore me retrouver chez moi et inviter mes amis. Les grandes tablées, les rires, les discussions animées me permettent de me ressourcer. La musique est toujours présente et tout le monde finit par chanter.

Quelle importance accordez-vous à votre image?

J’ai récemment perdu 50 kilos en suivant la méthode Lev Diet. Avant je me cachais derrière des vêtements amples et je rusais pour attirer les regards sur mon visage avec de nouvelles coupes de cheveux ou un maquillage sophistiqué. Cette perte de poids m’a apporté confiance et assurance. Je me sens libérée dans tous les sens du terme. Ma voix aussi a changé; elle est plus forte, plus limpide.

Votre passion en dehors de la chanson?

J’aime beaucoup le dessin et la peinture que je pratique lorsque j’en ai le temps. À Lisbonne ou lors de mes voyages, je visite des musées ou des expositions. Je peux rester des heures devant un tableau de Rembrandt.

Où vous habillez-vous?

Pour la scène, j’ai la chance de travailler avec le créateur portuguais Valentim Quaresma. Il crée les tenues et les bijoux que je porte lors de mes concerts. Dans la vie de tous les jours, j’aime changer de style régulièrement. Je suis fidèle à des marques que l’on peut trouver partout dans le monde comme Chanel (43, rue du Rhône, Genève), Vuitton que j’aime aussi bien pour la maroquinerie que pour les vêtements (30, rue de Bourg, Lausanne) et Guess (Manor 1, avenue du Général-Guisan, Vevey).

Un havre de paix où vous rechargez vos batteries?

Jorge et moi avons eu l’occasion de séjourner récemment à la Villa Honegg à Ennetbürgen, près de Lucerne. Une pure merveille que je recommande pour sa vue imprenable sur le lac des Quatre-Cantons et sa piscine extérieure à débordement.

Quels sont vos restaurants préférés?

Je suis très curieuse de nature et j’aime découvrir de nouvelles saveurs. Lors de mes passages en Suisse, j’ai découvert le restaurant italien Sesflo (16, route de Florissant, Genève) avec sa petite terrasse très agréable aux beaux jours. La brasserie du Royal Savoy (40, avenue d’Ouchy, Lausanne) pour sa déco et son risotto à la truffe noire.

Une bonne adresse beauté?

Même en voyage, j’essaie de trouver le temps de m’accorder une pause beauté. Pour les soins, je recommande le spa La Mer de l’Hôtel Président Wilson (47, quai Wilson, Genève); pour mes cheveux, je vais chez Parallèles (3, Grand-Rue, Genève), on y parle portugais.

Une femme que vous admirez?

Sans aucun doute, ma grand-tante Amália Rodriguez que je n’ai pas eu la chance de connaître, mais dont ma grand-mère me parlait souvent. Comment ne pas être inspirée par une si grande artiste? Ses chansons ont bercé mon enfance. C’est elle qui m’a donné envie de chanter le fado.

Tags : Femme · Inspiration · Musique