Comment répondre, quand arriver, et qu’offrir ? ELLE Suisse vous livre quelques clés pour se comporter comme l’un des meilleurs convives, avec les conseils avisés de Christophe Laurent, Meilleur ouvrier de Grande-Bretagne et Ambassadeur des Valeurs de l’EHL Hospitality Business School.

1. Répondre à une invitation de la façon dont on l’a reçue
Vous venez de recevoir une invitation – dîner, vernissage ou simple café – et l’euphorie vous gagne. Une seule chose à faire : répondre. Faut-il encore connaître les règles élémentaires de savoir-vivre. La première : toujours utiliser le même canal que celui employé pour l’invitation. On vous appelle ? Vous rappelez. Un texto ? Un texto. Un e-mail ? Vous répondez, devinez quoi… par e-mail. C’est ce qu’on appelle la logique, ou à défaut, la politesse. Et si, par un hasard délicieusement rétro, vous recevez l’invitation par pigeon voyageur, eh bien… il va falloir trouver un pigeon.
2. Ne pas arriver en avance
Vous le savez certainement : en Suisse, la ponctualité n’est pas une qualité, c’est une religion. Arriver à l’heure signifie donc arriver à l’heure pile. Ni en avance – sacrilège discret – ni en retard – crime de lèse-majesté sociale. Autrement, la bienséance helvétique vous invitera à patienter… dehors.

3. Offrir un cadeau fait-maison
Bien sûr, un petit présent pour remercier de l’invitation est loin d’être obligatoire, mais hautement recommandé si vous tenez à réapparaître sur la liste des invités. Et ce sont les cadeaux faits main qui marquent des points : confiture maison, écharpe tricotée, voire mieux encore, un cadeau ouvert (comprenez : un bon pour quelque chose). Mais attention, pas de fleurs à l’arrivée. Vous penserez faire plaisir, vous offrirez du stress. Préférez alors plutôt les faire livrer le matin même : votre hôte pourra les installer sans devoir chercher un vase entre deux coupes de champagne.
4. Ne pas venir avec du vin ou un dessert
Longtemps considérée comme une marque d’attention, l’habitude d’apporter une bouteille de vin ou un dessert s’est imposée chez les invités comme un réflexe quasi pavlovien. Et pourtant, cette offrande bien intentionnée peut être mal perçue. Traduction possible pour votre hôte : « Je doute de ton menu, alors j’ai prévu un plan B. » Pas exactement le message que l’on souhaite faire passer en entrant. Mieux vaut demander avant… ou s’abstenir.
