Catherine Loewe

26 octobre 2018 · Nathalie Brignoli

C’est sous le nom de Catherine de Marignac qu’elle a mené sa carrière d’avocate. Puis elle a repris le pseudonyme de Catherine Loewe, en se lançant dans le mannequinat. Rencontre avec une femme surprenante.

Elle est Bernoise d’origine. Ses racines familiales sont ancrées dans l’Emmental depuis deux générations. Mais c’est à Genève qu’elle s’installe à huit ans. Ses études la portent de façon naturelle vers le droit. Ce fut «la voie royale» pour elle, mais pas forcément une vocation. Son goût pour les arts était déjà bien prononcé, mais son esprit cartésien prit le dessus. Catherine Loewe se lance alors dans le droit des affaires, puis se marie et élève quatre enfants. Elle retourne ensuite à l’Université étudier l’histoire de l’art. Il y a huit ans, le destin l’oriente vers le mannequinat: elle accompagne sa fille à un casting et est repérée par une agence de mannequins. Depuis, elle enchaîne photos, défilés et publicités.

ELLE SUISSE. Catherine Loewe, quelle femme êtes-vous?

CATHERINE LOEWE. J’ai eu plusieurs vies, avocate, mère et mannequin, je suis une femme caméléon: multiple, adaptable et contradictoire. J’ai la chance d’avoir vécu à la limite entre deux générations et deux époques, et d’avoir profité à la fois des avantages de la tradition et de l’indépendance dont bénéficient les femmes d’aujourd’hui.

ELLE SUISSE. Quelles sont vos qualités premières?

C.L. Je suis loyale, courageuse, je n’ai peur de rien.

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

C.L. Je suis impatiente, très franche, je manque de diplomatie. Je n’aurais pas pu faire de la politique!

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

C.L. Yves Oltramare, ancien banquier et mécène, a été inspirant pour moi. J’ai aimé sa vision du monde, son ouverture, sa gentillesse, sa clairvoyance et son humilité. J’ai d’ailleurs travaillé avec lui au sein de groupes de réflexion.

ELLE SUISSE. En dehors de votre métier, qu’aimez-vous?

C.L. Je suis très curieuse, tout m’intéresse. J’aime la beauté, la décoration, l’art, la musique. Mais aussi les livres, je lis beaucoup, j’aime comprendre le sens de la vie, le fonctionnement humain. J’ai d’ailleurs adoré le dernier livre de Yuval Noah Harari «Sapiens, une brève histoire de l’humanité» (éd. Albin Michel).

ELLE SUISSE. Quel est votre style?

J’aime personnaliser, me sentir confortable dans mon vêtement, je porte souvent des jeans.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

C.L. Pour les vêtements basiques et les chemisiers, j’aime la marque japonaise Uniqlo (uniqlo.com), qui livre partout. Je vais aussi chez Zara, car j’y trouve toujours des pièces intéressantes et le rapport qualité-prix est très bon (2-4, place du Molard, Genève). J’adore les pulls intemporels, les cashmere et les pièces de base de Loro Piana (80, rue du Rhône). Pour la qualité et l’authenticité, rien ne vaut les sacs Hermès (39, rue du Rhône). J’aime les chaussures de chez Tod’s (108-110, rue du Rhône), surtout les ballerines, le top au niveau du confort et de la qualité. Sinon, je vais chez Aeschbach, (17, cours de Rive), surtout pour le choix proposé en baskets.

 » J’ai la chance d’avoir vécu à la limite entre deux générations « 

Catherine Loewe

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés? 

C.L. Je fais partie du club des gastronomes. J’adore les filets de perche du Café du Port (9, rue du Port, Rolle). Pour grignoter de délicieuses choses légères et profiter de la mode en même temps, je vais au café BG café (Bongénie Grieder, 34, rue du Marché, Genève), ou, au même endroit, au 6e étage, je déjeune au Wild Girls Deli, pour sa cuisine saine. Et puis, pour ses choux délicieux et uniques, j’adore la pâtisserie et Coffee shop Chou (79, rue des Eaux-Vives, Genève). À l’étranger, je suis une inconditionnelle du Restaurant Guy Savoy à Paris, incomparable selon moi.

ELLE SUISSE. Vos adresses beauté favorites?

C.L. Je suis une adepte des soins du visage L. Raphael (15, rue du Rhône, Genève), très efficaces, dans un cadre superbe. Sinon, j’aime les massages du centre de Remodelage Martine de Richeville (34, av. Eugène-Pittard), ils peuvent être douloureux, mais l’effet drainant et tonifiant est spectaculaire sur le corps. 

ELLE SUISSE. Où vous ressourcez-vous?

C.L. Chez moi. Ou dans des lieux de culture. Je fréquente les cinémas, mais aussi le Grand Théâtre (Grand Théâtre de Genève, provisoirement Opéra des Nations, 40, av. de France) et le Victoria Hall (14, rue du Général-Dufour) pour la beauté de la musique classique. Je fréquente aussi tous les musées de Paris, dont le musée Picasso.

ELLE SUISSE. Pouvez-vous nous citer une femme que vous admirez?

C.L. Les femmes anonymes, seules, qui doivent tout gérer. Je trouve leur dévouement formidable. Sinon, je citerais Émilie du Châtelet, femme de lettres et mathématicienne française du XVIIIe siècle, pour sa liberté de pensée.

Tags : Femme · Inspiration · Mode

C’est sous le nom de Catherine de Marignac qu’elle a mené sa carrière d’avocate. Puis elle a repris le pseudonyme de Catherine Loewe, en se lançant dans le mannequinat. Rencontre avec une femme surprenante.

Elle est Bernoise d’origine. Ses racines familiales sont ancrées dans l’Emmental depuis deux générations. Mais c’est à Genève qu’elle s’installe à huit ans. Ses études la portent de façon naturelle vers le droit. Ce fut «la voie royale» pour elle, mais pas forcément une vocation. Son goût pour les arts était déjà bien prononcé, mais son esprit cartésien prit le dessus. Catherine Loewe se lance alors dans le droit des affaires, puis se marie et élève quatre enfants. Elle retourne ensuite à l’Université étudier l’histoire de l’art. Il y a huit ans, le destin l’oriente vers le mannequinat: elle accompagne sa fille à un casting et est repérée par une agence de mannequins. Depuis, elle enchaîne photos, défilés et publicités.

ELLE SUISSE. Catherine Loewe, quelle femme êtes-vous?

CATHERINE LOEWE. J’ai eu plusieurs vies, avocate, mère et mannequin, je suis une femme caméléon: multiple, adaptable et contradictoire. J’ai la chance d’avoir vécu à la limite entre deux générations et deux époques, et d’avoir profité à la fois des avantages de la tradition et de l’indépendance dont bénéficient les femmes d’aujourd’hui.

ELLE SUISSE. Quelles sont vos qualités premières?

C.L. Je suis loyale, courageuse, je n’ai peur de rien.

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

C.L. Je suis impatiente, très franche, je manque de diplomatie. Je n’aurais pas pu faire de la politique!

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

C.L. Yves Oltramare, ancien banquier et mécène, a été inspirant pour moi. J’ai aimé sa vision du monde, son ouverture, sa gentillesse, sa clairvoyance et son humilité. J’ai d’ailleurs travaillé avec lui au sein de groupes de réflexion.

ELLE SUISSE. En dehors de votre métier, qu’aimez-vous?

C.L. Je suis très curieuse, tout m’intéresse. J’aime la beauté, la décoration, l’art, la musique. Mais aussi les livres, je lis beaucoup, j’aime comprendre le sens de la vie, le fonctionnement humain. J’ai d’ailleurs adoré le dernier livre de Yuval Noah Harari «Sapiens, une brève histoire de l’humanité» (éd. Albin Michel).

ELLE SUISSE. Quel est votre style?

J’aime personnaliser, me sentir confortable dans mon vêtement, je porte souvent des jeans.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

C.L. Pour les vêtements basiques et les chemisiers, j’aime la marque japonaise Uniqlo (uniqlo.com), qui livre partout. Je vais aussi chez Zara, car j’y trouve toujours des pièces intéressantes et le rapport qualité-prix est très bon (2-4, place du Molard, Genève). J’adore les pulls intemporels, les cashmere et les pièces de base de Loro Piana (80, rue du Rhône). Pour la qualité et l’authenticité, rien ne vaut les sacs Hermès (39, rue du Rhône). J’aime les chaussures de chez Tod’s (108-110, rue du Rhône), surtout les ballerines, le top au niveau du confort et de la qualité. Sinon, je vais chez Aeschbach, (17, cours de Rive), surtout pour le choix proposé en baskets.

 » J’ai la chance d’avoir vécu à la limite entre deux générations « 

Catherine Loewe

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés? 

C.L. Je fais partie du club des gastronomes. J’adore les filets de perche du Café du Port (9, rue du Port, Rolle). Pour grignoter de délicieuses choses légères et profiter de la mode en même temps, je vais au café BG café (Bongénie Grieder, 34, rue du Marché, Genève), ou, au même endroit, au 6e étage, je déjeune au Wild Girls Deli, pour sa cuisine saine. Et puis, pour ses choux délicieux et uniques, j’adore la pâtisserie et Coffee shop Chou (79, rue des Eaux-Vives, Genève). À l’étranger, je suis une inconditionnelle du Restaurant Guy Savoy à Paris, incomparable selon moi.

ELLE SUISSE. Vos adresses beauté favorites?

C.L. Je suis une adepte des soins du visage L. Raphael (15, rue du Rhône, Genève), très efficaces, dans un cadre superbe. Sinon, j’aime les massages du centre de Remodelage Martine de Richeville (34, av. Eugène-Pittard), ils peuvent être douloureux, mais l’effet drainant et tonifiant est spectaculaire sur le corps. 

ELLE SUISSE. Où vous ressourcez-vous?

C.L. Chez moi. Ou dans des lieux de culture. Je fréquente les cinémas, mais aussi le Grand Théâtre (Grand Théâtre de Genève, provisoirement Opéra des Nations, 40, av. de France) et le Victoria Hall (14, rue du Général-Dufour) pour la beauté de la musique classique. Je fréquente aussi tous les musées de Paris, dont le musée Picasso.

ELLE SUISSE. Pouvez-vous nous citer une femme que vous admirez?

C.L. Les femmes anonymes, seules, qui doivent tout gérer. Je trouve leur dévouement formidable. Sinon, je citerais Émilie du Châtelet, femme de lettres et mathématicienne française du XVIIIe siècle, pour sa liberté de pensée.

Tags : Femme · Inspiration · Mode