Rencontre avec Laura Vicino

24 octobre 2023 · Modifié · Chantal-Anne Jacot

Laura Vicino, dermographe en Romandie et à l’international, connaît ses objectifs, s’engage avec fermeté, progresse avec sensibilité. Son regard est profond, elle aussi!

Entrepreneuse déterminée, maman attentive, amante aimante, Laura Vicino tient son talent de sa mère, Daisy de Iaco, pionnière en Suisse dans l’univers du maquillage permanent et reconstructif. En 2020, entourée d’une équipe professionnelle, Laura assure la relève des centres de dermo esthétique «La Griffe de Daisy» ainsi que des quatre instituts «Elle&Belle» à Montreux, Monthey, Martigny et Sion. Ambition, motivation, passion l’accompagnent pour valoriser la beauté, son métier. Libre, indépendante, solidaire, Laura sait ce qu’elle veut, aime à la folie avec indulgence et puissance. Ses compétences sont ses références. Elle a 32 ans.

ELLE. Dermographe, une vocation, un destin, une évidence? Une histoire privilégiée de femmes entre mère et fille?

LAURA VICINO. Enfant, après l’école, je rejoignais ma maman, Daisy de Iaco, dans son premier institut. Nous habitions Monthey en Valais. En faisant mes devoirs, j’observais son travail et son attitude envers les «gens»: conseils, écoute, partage. Elle entrait de manière confiante dans leur vie privée pour mieux les comprendre et répondre à leurs souhaits. Souvent des personnes arrivaient stressées et repartaient joyeuses, apaisées. J’ai saisi très vite que la beauté extérieure était l’accomplissement de la beauté intérieure.

ELLE. Votre formation auprès d’elle et avec elle?

L.V. Une période complexe, une dichotomie, une dualité entre l’amour maternel, l’amour-passion, l’amour professionnel. À juste titre, maman ne voulait pas faire de favoritisme et ne laissait rien au hasard. Elle était stricte, dure, disciplinée, mais juste. Quelle chance pour moi et pour notre relation même si parfois j’avais le sentiment que c’était horrible à gérer! Je voulais me surpasser pour lui prouver que j’étais capable. J’ai obtenu un CFC d’esthéticienne, ai suivi diverses formations, me suis également spécialisée en tricopigmentation, un traitement de l’alopécie.

ELLE. Votre devise…

L.V. Celle inculquée par ma mère: «La persévérance c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable réalisé». Je me la répète sans cesse. Ce qui est impossible, je le défie, car je me défie moi-même. Je transmets cette philosophie à ma fille Jenna, 9 ans. Il me tient à cœur de développer des liens identiques et aussi solides.

ELLE. Votre mère s’envole au paradis le 5 septembre 2020. Une douleur qui vous a renforcée?

L.V. J’étais anéantie. J’avais l’impression que le pilier de ma vie était parti. Heureusement, j’ai trouvé en son souvenir et en son œuvre la force de réagir et de continuer par estime et par passion. Ma sœur Saya, 20 ans, collabore à mes côtés. Sur le point d’obtenir un brevet fédéral en esthétique médicale, elle m’aide déjà à prendre des décisions et à évoluer. En temps opportun, mon frère Anthony, 28 ans, rejoindra nos sociétés et apportera son expérience en marketing commercial. Je suis fière de nous.

ELLE. L’amour?

L.V. En grande romantique, je crois aux contes de fées. Eh oui, cela existe… encore! Quand je donne, je donne tout. J’ai appris à synchroniser le travail, le privé et l’amour. J’imagine que ce n’est pas toujours facile pour un homme d’assumer une femme forte au caractère décidé, à l’âme d’entrepreneuse, qui a le désir et le droit d’être amoureuse. Je suis loyale et respectueuse. S’il le faut, je peux être explosive, mais jamais sans raison.

ELLE. On sent une légère déception dans vos propos?

L.V. Récemment séparée, j’ai pris le temps de réfléchir. Sans pour autant tomber dans un cliché, j’aimerais un homme – un roi – aux épaules larges, à la personnalité subtile et bienveillante, qui ait la force et la volonté de m’accompagner dans mon esprit d’entreprise, pour nous élever tous les deux en tant que couple et parents matures… et qui ait un brin d’extravagance, de folie, comme moi! La mission: créer un avenir stable, solide – et j’en suis consciente – avec ses difficultés et ses contrariétés. Suis-je dans l’illusion? J’aime la vie, j’aime vivre, j’aime partager loisirs, fous rires et boutades avec ma fille Jenna, être avec à mes proches, avancer avec mes collègues et combler ma clientèle de satisfaction. S’ils me font confiance, ils me mettent en confiance.

ELLE. Qui êtes-vous?

L.V. Patiente, je sais attendre. Flexible, je m’adapte aux circonstances. Respectueuse, je suis sensible aux autres. Ambitieuse, j’apprends au fil des ans à attraper une opportunité… avec diplomatie… et je progresse sur ce point! Spontanée, je m’emporte parfois. Lorsque je commets un impair, j’analyse la raison. Assoiffée d’innovation et de créativité, je me donne les possibilités de réussir. Je cherche à comprendre mes émotions, à les exprimer pour renforcer la relation avec mon équipe et mes partenaires.

ELLE. Vos rêves?

L.V. Rêver, j’aimerais pouvoir conjuguer ce verbe au présent tous les jours, et pas seule, mais avec les personnes que je côtoie, même si nos rêves sont différents. Là en cet instant, j’aspire à rester toujours humble, modeste, intègre en riant de la vie, en flirtant avec la liberté, la vraie, celle qui est sans limites.

Laura Vicino, dermographe en Romandie et à l’international, connaît ses objectifs, s’engage avec fermeté, progresse avec sensibilité. Son regard est profond, elle aussi!

Entrepreneuse déterminée, maman attentive, amante aimante, Laura Vicino tient son talent de sa mère, Daisy de Iaco, pionnière en Suisse dans l’univers du maquillage permanent et reconstructif. En 2020, entourée d’une équipe professionnelle, Laura assure la relève des centres de dermo esthétique «La Griffe de Daisy» ainsi que des quatre instituts «Elle&Belle» à Montreux, Monthey, Martigny et Sion. Ambition, motivation, passion l’accompagnent pour valoriser la beauté, son métier. Libre, indépendante, solidaire, Laura sait ce qu’elle veut, aime à la folie avec indulgence et puissance. Ses compétences sont ses références. Elle a 32 ans.

ELLE. Dermographe, une vocation, un destin, une évidence? Une histoire privilégiée de femmes entre mère et fille?

LAURA VICINO. Enfant, après l’école, je rejoignais ma maman, Daisy de Iaco, dans son premier institut. Nous habitions Monthey en Valais. En faisant mes devoirs, j’observais son travail et son attitude envers les «gens»: conseils, écoute, partage. Elle entrait de manière confiante dans leur vie privée pour mieux les comprendre et répondre à leurs souhaits. Souvent des personnes arrivaient stressées et repartaient joyeuses, apaisées. J’ai saisi très vite que la beauté extérieure était l’accomplissement de la beauté intérieure.

ELLE. Votre formation auprès d’elle et avec elle?

L.V. Une période complexe, une dichotomie, une dualité entre l’amour maternel, l’amour-passion, l’amour professionnel. À juste titre, maman ne voulait pas faire de favoritisme et ne laissait rien au hasard. Elle était stricte, dure, disciplinée, mais juste. Quelle chance pour moi et pour notre relation même si parfois j’avais le sentiment que c’était horrible à gérer! Je voulais me surpasser pour lui prouver que j’étais capable. J’ai obtenu un CFC d’esthéticienne, ai suivi diverses formations, me suis également spécialisée en tricopigmentation, un traitement de l’alopécie.

ELLE. Votre devise…

L.V. Celle inculquée par ma mère: «La persévérance c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable réalisé». Je me la répète sans cesse. Ce qui est impossible, je le défie, car je me défie moi-même. Je transmets cette philosophie à ma fille Jenna, 9 ans. Il me tient à cœur de développer des liens identiques et aussi solides.

ELLE. Votre mère s’envole au paradis le 5 septembre 2020. Une douleur qui vous a renforcée?

L.V. J’étais anéantie. J’avais l’impression que le pilier de ma vie était parti. Heureusement, j’ai trouvé en son souvenir et en son œuvre la force de réagir et de continuer par estime et par passion. Ma sœur Saya, 20 ans, collabore à mes côtés. Sur le point d’obtenir un brevet fédéral en esthétique médicale, elle m’aide déjà à prendre des décisions et à évoluer. En temps opportun, mon frère Anthony, 28 ans, rejoindra nos sociétés et apportera son expérience en marketing commercial. Je suis fière de nous.

ELLE. L’amour?

L.V. En grande romantique, je crois aux contes de fées. Eh oui, cela existe… encore! Quand je donne, je donne tout. J’ai appris à synchroniser le travail, le privé et l’amour. J’imagine que ce n’est pas toujours facile pour un homme d’assumer une femme forte au caractère décidé, à l’âme d’entrepreneuse, qui a le désir et le droit d’être amoureuse. Je suis loyale et respectueuse. S’il le faut, je peux être explosive, mais jamais sans raison.

ELLE. On sent une légère déception dans vos propos?

L.V. Récemment séparée, j’ai pris le temps de réfléchir. Sans pour autant tomber dans un cliché, j’aimerais un homme – un roi – aux épaules larges, à la personnalité subtile et bienveillante, qui ait la force et la volonté de m’accompagner dans mon esprit d’entreprise, pour nous élever tous les deux en tant que couple et parents matures… et qui ait un brin d’extravagance, de folie, comme moi! La mission: créer un avenir stable, solide – et j’en suis consciente – avec ses difficultés et ses contrariétés. Suis-je dans l’illusion? J’aime la vie, j’aime vivre, j’aime partager loisirs, fous rires et boutades avec ma fille Jenna, être avec à mes proches, avancer avec mes collègues et combler ma clientèle de satisfaction. S’ils me font confiance, ils me mettent en confiance.

ELLE. Qui êtes-vous?

L.V. Patiente, je sais attendre. Flexible, je m’adapte aux circonstances. Respectueuse, je suis sensible aux autres. Ambitieuse, j’apprends au fil des ans à attraper une opportunité… avec diplomatie… et je progresse sur ce point! Spontanée, je m’emporte parfois. Lorsque je commets un impair, j’analyse la raison. Assoiffée d’innovation et de créativité, je me donne les possibilités de réussir. Je cherche à comprendre mes émotions, à les exprimer pour renforcer la relation avec mon équipe et mes partenaires.

ELLE. Vos rêves?

L.V. Rêver, j’aimerais pouvoir conjuguer ce verbe au présent tous les jours, et pas seule, mais avec les personnes que je côtoie, même si nos rêves sont différents. Là en cet instant, j’aspire à rester toujours humble, modeste, intègre en riant de la vie, en flirtant avec la liberté, la vraie, celle qui est sans limites.