Pour la saison automne-hiver 2025, les designers helvétiques n’ont, comme à leur habitude, ni manqué d’idées et encore moins d’audace, surtout quand il était question de détails ce mois de mars. Tour d’horizon de Paris à Milan.
Ottolinger
La tendance hors normes
A Paris, Ottolinger a de nouveau décontenancé la bienséance avec une collection automnale qui embrasse les corps dans toute leur diversité. Dans cette ode à la beauté plurielle ont ainsi été invités d’autres créateurs à collaborer avec la marque fondée par les deux Suissesses Christa Bösch et Cosima Gadient : le New-Yorkais Julien Ceccladi avec lequel a été signé en tandem une pochette puisant son inspiration dans l’univers des comics. ELLE a aussi craqué pour un cabas imaginé en collaboration avec la plateforme Ecco Kollective. Difficile par ailleurs de résister aux lunettes jaunes d’Ottolinger qui envoient valser le minimalisme au profit d’un style qui donne sérieusement envie de dire adieu au Quiet Luxury.



Akris
Le bleu est roi
Albert Kriemler pense ses collections par couleur. Après avoir considérer son printemps 2025 en pastel, le directeur artistique d’Akris fait, pour cet hiver, son ode au bleu. Toute une palette a ainsi été présentée autour de l’élégance de cette teinte. Elégance qui n’a néanmoins pas pu échapper aux coupes architecturales et pratiques tant aimée par le Saint-Gallois. Surtout au coeur de deux sacs clés. ELLE a totalement flashé sur une pochette extra-longue en satin bleu, devenue en un clin d’œil la pièce maîtresse de la tenue. Tout comme un autre sac en poils noirs, qui apporte cette touche d’exubérance indispensable à tout office-wear. Poils que l’on a retrouvé sur une paire d’escarpins pour une démarche qui retient tous les regards.



Bally
L’élégance au détail
A Milan, l’une des plus anciennes Maisons de luxe helvétiques a fait honneur a son patrimoine endéroulant un véritable kaléidoscope d’élégance jusque dans les moindres accessoires. Côté mains, impossible pour ELLE de passer à côté du sac bandoulière noir, subtilement vieilli, qui réveille en un clin d’œil les looks un peu trop sages. Et du côté de la taille, la marque de Soleure n’a pas fait dans la demi-mesure : une ceinture à trois boucles qui porte en elle plus qu’un jean, mais la véritable définition de l’audace. Aux pieds, les regards se sont naturellement arrêtés sur une paire de chaussures cloutées, pensées par le directeur artistique Simone Belloti avec une rigueur architecturale. Leur beauté, presque conceptuelle, ne se dévoile vraiment qu’associée à un chino suffisamment court pour en admirer toute la complexité.


